Alain Flescher - La vie extraordinaire de mon auto
-
/image%2F0555045%2F20220207%2Fob_30400d_la-vie-extraordinaire115-652x1024.jpg)
La vie extraordinaire de mon auto
Alain Fleischer
256 pages
janvier 2021
ISBN : 9782378560904
4ème de couverture :
Comme certains romans d’humeur libertine, ne s’interdisant ni l’érotisme, ni les fantaisies de l’imagination, ni l’humour, celui-ci prend parfois des allures spéculatives. Dans cette vie extraordinaire d’une auto, conte philosophique et de science-fiction, c’est surtout de l’humain qu’il s’agit, face à certaines interrogations de notre époque.
L’auteur (site de la maison d’édition) :
Alain Fleischer est né en 1944 à Paris, il est cinéaste, écrivain, plasticien et photographe. Il dirige actuellement le Studio national des arts contemporains du Fresnoy.
====================
« VIKTORIE Type A, 1939. Modèle rare. Mécanique parfaite. Peinture et intérieur d'origine. Première main. Historique connu. État concours. Contrôle technique OK. Aucun frais à prévoir. Part toutes distances. Prix à débattre…»
Telle est l’annonce qui fait flasher le narrateur qui se rend dans le garage nommé. Devant l’état de la voiture et son prix modeste, il n’hésite pas un seul instant, cette voiture historique sera sienne.
A partir de cet instant, des aventures loufoques, mêlant amour, humour, histoire, autre dimension .
Quoi cette voiture a servi aux FFI lors de la libération de Paris est n’a pas une seule éraflure ? Je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir le pourquoi au cours de votre lecture.
Les hommes, les mecs, ont tendance à humaniser, érotiser leurs voiture. et je voulais savoir comment Alain Fleischer allait s’y prendre avec, comme garant, la caution des éditions Verdier… Et puis j’avais lu le commentaire de hcdahlem sur son site.
Grégoire Courtois avec « Suréquipée » est resté dans le factuel puisque ce sont les notes de la boîte noire de la voiture donnant un côté un peu froid au livre. Alain Fleischer donne dans la chaleur, le torride avec des approches sadiennes et non pas sadiques, puisqu’une des aventures de Viktorie se passe non loin de la résidence de Sade avec une certaine Justine. Ils croise beaucoup de Pessoa, dont sa boulangère, « Ma chère Almerinda, madame Pessoa quand il y avait du monde » en rapport avec Fernando Pessoa, bien entendu, le grand écrivain portugais, Dédé Breton
Sorte de conte fantastique, Alain Fleischer même avec une grand maestria, un léger érotisme, beaucoup de culture. Ce bouquin fort bien nourri et écrit m’a fait me gondoler à certains moments. Une lecture réjouissante, mais pas que.