Olivier Rolin - Vers les îles éparses
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Vers les îles éparses
Olivier Rolin
Editions Verdier
janvier 2025
96 pages
ISBN : 9782378562335
4ème de couverture :
Naviguant vers les îles Éparses du canal du Mozambique, je fais deux voyages en un seul. L’un me mène vers l’éblouissement d’une nature presque vierge : poissons aux couleurs et dessins extravagants, tortues marines, crustacés chamarrés et biscornus, grands papillons migrateurs, vols stridents de milliers d’oiseaux… profusion inouïe, fantasmagorie de formes baignées dans les « bleuités, délires » qu’évoque le poème le plus connu de Rimbaud. Intérieur et ironique, moins exaltant, l’autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d’un bateau dont les marins ont l’âge parfois d’être mes petits-enfants, ce n’est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l’état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant. L’océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité… Parfois cela m’amuse, pas toujours – j’espère en tout cas en faire sourire le lecteur.
L’auteur (site de la maison d’édition) :
Olivier Rolin est né en 1947. Il écrit des romans, des carnets de voyage, des récits, et a pratiqué, avec modération, les métiers du journalisme et de l’édition.
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Olivier Rolin,
Vous avez fait un beau voyage de l’île de La Réunion jusqu’aux îles éparses, un nom tout à fait charmant pour un lieu que je ne connais pas, à bord du Champlain, Bsaom, bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer , en vue de ravitailler les minuscules garnisons françaises.
Le lendemain, vous faites connaissance avec l’équipage et, déjà, pointe l’âge « Le commandant, fin collier de barbe précocement poivre et sel, yeux bleu-gris, a évidemment l’âge d’être mon fils voire à la rigueur mon petit-fils. » Et oui, lorsque l’on embarque passé soixante-dix ans, les marins sont, automatiquement, plus, voire beaucoup plus jeunes que vous… d’autant que, sanglés dans leurs uniformes impeccables et sportifs comme ils doivent l’être, ils n’ont rien d’avachi.
Je n’arrive pas à comprendre en quoi cela vous dérange. Même si il y a un humour caustique, il y a cette humeur qui a entaché ma lecture.
Je sais, il n’est pas toujours agréable de n’être que spectateur et non acteur lors des opérations et exercices divers, vous êtes resté extérieur au groupe.
Olivier Rolin, vous me paraissez en pleine forme. Oui, je sais, les chairs se relâchent et comme le chante Brel, on cache moins bien ses blessures, mais que la vie et belle.
Par contre, j’ai aimé la découverte de la terminologie marine et, vous qui aimez le mot juste vous en parsemez le livre sans que cela fasse Wikipédia.
Heureusement, le spectacle marin ou sur terre lors de vos escales adoucit ma lecture
Une lecture d’un soir très agréable. J’aime que vous ne vous envoliez pas en des circonvolutions pour augmenter le nombre de pages. Votre court récit a la densité, le mot juste qui me plaisent et vos petits dessins un peu naïf mettent de la gaîté.
Allez Olivier Rolin, je vais nous faire une petite tisane arrangée !