Virginie Despentes - Apocalypse bébé

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Apocalypse bébéapocalypse bb

Virginie Despentes

Editions Grasset

343 pages

 

4ème de couverture

Valentine disparue... Qui la cherche vraiment ?
Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.

 

Biographie de l'auteur

Romancière et cinéaste, Virginie Despentes est l’auteure, entre autres, de Baise-moi (1993, adapté au cinéma en coréalisation avec Coralie Trinh Thi), Les Jolies choses (1998), Teen Spirit (2002), Bye Bye Blondie (2004), et d’un récit, King Kong Théorie, tous publiés chez Grasset. Elle prépare actuellement la réalisation de son prochain film, adapté de Bye Bye Blondie, avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart.

 

 Mon avis

Valentine, fille d’un écrivain richissime a disparu. Lucie, la loose faite femme, l’Invisible, qui devait la pister, est chargée de la retrouver. Pour ce faire, elle s’associe avec « la Hyène » lesbienne très bien dans sa peau, aussi manipulatrice que violente. Elles vont aller de Paris à Barcelone pour suivre la trace de cette jeune droguée, nymphomane, mal dans sa peau de gosse de riche pas aimée.

Le vocabulaire est volontairement brutal,  machiste (pour les sujets masculins), violent. J’ai beaucoup peiné à le lire de ce fait. Beaucoup de violences autant verbales que physiques, beaucoup de solitude. Les protagonistes de ce bouquin sont tous solitaires,  démissionnaires, égoïstes. Leurs destins vont se croiser l’espace d’un chapitre…. Mais il ne faut attendre aucune solidarité.

 

Despentes nous donne à lire des faits bruts, les explications arrivent quelques chapitre plus loin, mais le ver est dans le fruit, il n’y a pas d’espoir. La fin du livre en sera l’apocalypse

 

Ce qui m’a gêné le plus c’est le fait que Despentes nous donne à penser que l’homosexualité pourrait être la clé d’un certain bien être. Les hétéros sont soit des épouses soumises, soit des perdantes, soit des « pas belles », soit des nymphomanes…. Les hommes ne sont pas mieux lotis : écrivain bobo sur le déclin ou petit voyou  beur de banlieue.

 

Je suis assez partagée sur ce livre. Toute cette débauche de trash, de drogue semble si réelle et si éloignée de mon univers. Malgré la 4ème de couverture, je n’ai guère vu de tendresse. Ce que je sais c’est qu’il restera dans ma petite cervelle un certain temps.

 

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