Jazzing Flamenco - Compagnie Antonio Najarro

Je viens d'assister à un spectacle époustouflant :

JAZZING FLAMENCO

de et avec la Compagnie Antonio Najarro

 

Le concept (extrait du programme)

Jazzing Flamenco, créé en 2008 à Madrid procède de la volonté d'associer la danse classique espagnole et flamenco à d'autres sources que sa musique traditionnelle. Ici, le chorégraphe la marie, non sans une franche audace, au jazz et à ses rythmes syncopés. Les musiciens en parfaite harmonie avec l'expression chorégrahique développent une palette  de couleurs riches, subtiles et raffinées

Après s'être essayée avec un succès retentissant à la fusion du flamenco et du tango dans Tango Flamenco, spectacle créé en 2002, puis à la fusion du flamenco avec les danses orientales dans Flamencoriental en 2006, la compagnie Najarro a cette fois-ci pris rendez-vous avec les univers du jazz, du blues et de la soul. Univers qui, plus que jamais, révèlent toute la sensualité et l'élégance de la danse espagnole, du flamenco en particulier.

Le 3 mai 2010, lors de la XIIIème cérémonie des PREMIOS MAX, et après avoir obtenu 4 nominations pour son spectacle « JAZZING FLAMENCO » Antonio NAJARRO s’est vu décerner la plus haute récompense des Arts de la Scène en Espagne : le Prix du meilleur interprète masculin de danse.


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Le premier ballet arrive et je me demande comment coordonner mes oreilles et mes yeux. Heureusement, il n’est pas trop prenant et j’ai pu me caler.

La musique, très syncopée est signée de Fernando Egozcue est jouée par 5 très bons musiciens :

Fernando Egozcue lui-même à la guitare espagnole : magistral, virtuose, omniprésent

Thomas Potiron au violon : Epoustouflant et fluide

Nicolas Quintela à la contrebasse : un peu étouffé mais superbe

Ana Constenza au piano : une dextérité affolante

Martin Bruhn : percussions et il a percuté !!! Il jouait de la batterie mais se jouait également d’elle.

Un ensemble sans dissonance auquel il faut rajouter une très belle voix : la chanteuse Anna Cervantes.

Quant au ballet, lui aussi fut à la hauteur et époustouflant. Il y eu du crescendo, l’apothéose en fut le final.

J’ai vraiment aimé ce mariage du jazz espagnol avec cette prédominance de la guitare et du flamenco, danse tripale violente et sensuelle.

Antonio Najarro a fait un solo, tout en déhanché avec un jeu de mains superbe, précis qui suivait mains à mains le syncopé des musiciens.

Estibaliz Barrosso nous a fait passer de la danse traditionnelle à une expression très dépouillée mais superbe.

Ambigüedad, dansé par Maria Fernandez, Antonio Najarro et Juan Pedro Delgado a joué sur l’ambigüité sexuelle homme-femme. Un pas de trois sobre et saccadé comme peut l’être le flamenco.

Les prestations avec tous les danseurs étaient réglées au millimètre, au centième de seconde et, lorsqu’ils accompagnaient de leurs castagnettes les musiciens, c’étaient vraiment superbe (je me répète). Les yeux enregistraient, les oreilles écoutaient et les tripes faisaient caisse de résonnance.

Je n’oublie pas de mentionner les lumières. Les éclairagistes ont su amplifier la sensualité des danseurs (surtout pour le pas de 3) ou les emprisonner dans la pénombre.

Une très belle soirée. Merci à la troupe qui a été ovationnée par le public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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M
<br /> <br /> Très belles photos.<br /> <br /> <br /> Je ne connais pas ce type de spectacle,je ne peux assister à tout, mais j'imagine que cela devait prendre aux tripes.Le flamenco est une danse sensuelle, et et qui donne des spectacles<br /> chaleureux.<br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> c'était un beau spectacle.<br /> <br /> <br /> <br />
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