Marianne Rubinstein - Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel
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Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel
Marianne Rubinstein
Editions Albin Michel
22/08/2012
ISBN : 9782226242983
4ème de couverture :
«C'est quoi, pour toi, la quarantaine ?» demande-t-elle obstinément à ses amies. Elle pour qui le «milieu du chemin de la vie» a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l'effondrement, vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des amours éphémères, et d'une certaine douceur de vivre.
Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein évoque tout en subtilité cet ébranlement intime de la quarantaine. D'un ton juste et lumineux, l'auteur de Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin et du Journal de Yaël Koppman, analyse les découvertes, les effrois, les bonheurs et la liberté qui peut en résulter.
L’auteur (site Albin Michel) :
Maître de conférences en économie à Paris VII, Marianne Rubinstein poursuit parallèlement une carrière littéraire prometteuse, entamée avec la publication de son essai-enquête sur les enfants des orphelins juifs de la Shoah, Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin.Son œuvre romanesque met en scène un double littéraire Yaël Koppman que l'on retrouve dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel.
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge ! » Cette phrase de Voltaire, Yaël en fait l’amère expérience lorsque son mari la quitte pour une de ses copines.
Dans son journal intime, la jeune femme ne nous épargne pas sa dépression post-largage (ça se comprend) obnibulée qu’elle est par le passage de la quarantaine. Nous passons des atermoiements des trentenaires à ceux des quarantenaires, pas de problème. Je suis peut être un peu vache. Ici, on retrouve les poncifs du genre ; les copines qui veulent recaser l’esseulée, la voisine paumée, la « mauvaise mère », le mari qui voudrait bien revenir… Quelques pages à disséquer Virginia Wolf, Sénèque, à parler d’économie (Yaël est prof d’économie).
Mais… Certains passages montrent qu’elle n’est pas dupe de ce qu’elle écrit. Quelques traits d’humour acide, dont celui des fourmis (à méditer), quelques phrases où elle se lâche en font une lecture agréable.
Ce livre se lit très vite. Cela sent le vécu, mais cela ne me laissera pas beaucoup de traces. Si les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, Marianne Rubinstein ne m’aura pas fait grimper aux branches de ses arbres.
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