Leslie Larson - Bons baisers de Cora Sledge

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Bons baisers de Cora Sledge

Leslie Larson

Traduction de l’américain par Michèle Valencia

Editions 10/18

377 pages

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Biographie de l'auteur (copiée sur le site 10/18)

Leslie Larson est née à San Diego, Californie. Elle a écrit pour Faultline, l'East Bay Express, le Women's Review of Books. Après son roman Connexions, elle signe Bons Baisers de Cora Sledge. Elle vit aujourd'hui à Berkeley.

Quatrième de couverture :


A quatre-vingt-deux ans, Cora est obèse, s'autorise un peu trop d'anxiolytiques et fume plus que de raison. Pourtant le jour où ses enfants la placent dans une maison de retraite, c'est l'électrochoc. Bien décidée à ne pas s'attarder dans ce cul de sac, Cora met tout en œuvre pour reprendre le contrôle de sa vie. Et pour cela, il lui faut affronter un passé trop longtemps tenu secret... Plus qu'un personnage, Cora est une rencontre, celle d'une femme intraitable et souvent irrévérencieuse, celle d'une voix juste et sincère à laquelle on ne peut que prêter l'oreille. Elle nous dit que la désobéissance est souvent le premier chemin vers la liberté, et surtout, qu'il n'est jamais trop tard... Un roman foisonnant d'énergie et d'émotion au plus près des choses de la vie.

 

 Mon avis :

 

Cora Sledge est une vieille dame obèse de 82 ans surnommée depuis son enfance Crapaud au vu de son physique.  « Kidnappée » par ses enfants, ce sont ses propres termes,  elle se retrouve dans une maison de retraite « les Palisades ». Bien sûr, ils l’ont fait « pour son bien » car cette vieille dame se laisse aller, fume comme un pompier, avale un nombre incalculable de petites pilules, va de la cuisine à son lit, a des pertes de mémoire… bref, le scénario idéal !!! « Ils m’ont mise ici il y a environ trois mois, juste après Thanksgiving. Quand je dis « ils », c’est de ma famille qu’il s’agit, mes deux fils et ma fille…. »

 

A cette occasion, sa petite-fille Emma lui offre un beau cahier et un stylo pour : « noter tes pensées… » Ce qu’elle fera au-delà de ce que elle-même imaginait au début.

 

Par l’intermédiaire de ces cahiers, elle retrace son histoire à la fois triste et banale, son grand amour, son mariage sans amour avec Abel, la mort de sa petite fille. Nous découvrons également sa vie aux Palisades où les premiers mois sont plus que difficiles. Vaille que vaille, la vie reprend le dessus grâce à deux personnes : Marcos le masseur et Vitus, bel homme, qui lui fait la cour et dont elle tombe amoureuse. Avec leur soutien, elle va maigrir, se défaire de son addiction aux antidépresseurs.

 

Vitus lui promet le mariage et, surtout, de retourner vivre ensemble dans sa propre maison. Le vrai bonheur enfin !!!!!! Ses enfants, inquiets, font une enquête et découvre que ce n’est qu’un aigrefin. Exit Vitus, mais il lui aura insufflé  l’envie de se battre pour partir de cette « prison » et elle utilisera tous les arguments à sa portée pour y arriver.

 

Cette vieille dame indigne au langage faubourien est très attachante. La vie ne lui a pas permis de faire des choix en toute liberté.

 

Rassurons-nous, La rebelle sommeille toujours en elle et ne demande qu’à exploser ne serait-ce que griller des « Marlboro », ses altercations avec le personnel soignant ou ses voisines de table !!!

 

Leslie Larson arrive à nous faire sourire sur un sujet tabou chez nous : la vie dans les maisons de retraite.  Chose que beaucoup d’entre nous connaitront, malheureusement. Sans oublier, la vie amoureuse, la jalousie  des pensionnaires. Nous n'avons plus de temps à perdre. Nous avons besoin de plus d'amour, d'amour véritable, parce que nous avons moins de distractions qui nous empêchent de réfléchir à ce qui nous manque. Pas de gosse, pas de boulot, pas de vaines occupations. Nous voulons juste que quelqu'un nous regarde et sache qui nous sommes."

J’ai un peu peiné à croire en la véracité de la scène où Cora Sledge  saute littéralement sur son amoureux, à 82 ans, 100 kg et une insuffisance respiratoire  !!! C’est mon seul bémol à ce livre, mais cela m’a bien fait rire en imaginant la scène.

En conclusion, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire « bons baisers de Cora Sledge » où l’émotion est également au rendez-vous.

Au fait Cora Sledge, une caresse à Lulu de ma part !

 

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L
<br /> C'est vrai que la scéne avec Vitus est un peu too much !! mais bon on pardonne Cora :)<br />
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Z
<br /> <br /> J'ai adoré cette scène<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Un livre plein d'humour qui traite d'un sujet sérieux...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> Oui c'est vrai, mais malheureusement il y a peu de Cora dans ces établissements<br /> <br /> <br /> <br />
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