Carlos Ruiz zafon - L'ombre du vent

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L’ombre du vent

Carlos Ruiz Zafon

Traduction de François Maspero

Editions Grasset

525 pages

ISBN : 2246631610

4ème de couverture :

Dans la Barcelone de l’après-guerre civile,  » ville des prodiges  » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y  » adopter  » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets  » enterrés dans l’âme de la ville  » : L’Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.


Biographie de l’auteur :

Carlos Ruiz Zafón est né à Barcelone en 1964. Après un bref passage dans le monde de la publicité, il se consacre à l’écriture et obtient en 1993 le prix Edebé, pris de littérature jeunesse espagnol. L’Ombre du vent a obtenu le prix Planeta (2004) et a aussi été sélectionné pour le prix Femina étranger. Carlos Ruiz Zafon s’est installé  à Los Angeles, où il est également scénariste.


 Mon billet :

 

Un matin de l’été 1945, à la suite de Daniel et de son père, nous entrons dans « le cimetière des livres oubliés » gardé par Isaac et, je ne sais pourquoi s’impose à moi la bibliothèque du film « Au nom de la rose ».

Là, Daniel, qui, selon les espoirs de son père libraire, prendra sa suite, doit choisir un livre au hasard, pardon « l’adopter ». Sa main saisit « l’ombre du vent » d’un certain Julian Carax.  A partir de cet instant, il convient de laisser chez Isaac, sa logique, ses notions de temporalité, enfin tout cartésianisme. Les vies Julian Carax et de Daniel vont se trouver inextricablement mélangées, tressées. 

Nous nous promenons dans Barcelone de 1945 à 1966 à la poursuite de cet écrivain maudit que personne ne connait mais dont les livres sont très recherchés et ou brûlés. Aidé par Fermin, sorte d’ange-gardien-enquêteur qui lui est dévoué « à la vie à la mort », ils dévident ce fil d’Ariane et se trouveront, avec beaucoup d’années de distance, en face des mêmes personnes dont le fameux Fumero,  sorte de Minotaure moderne, l’homme masqué. Nous suivons la quête initiatique de Daniel, sa découverte de l’amour avec, en arrière-fond, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, le franquisme. Daniel, sans le savoir, marche dans les pas de Julian, sera attiré par les mêmes femme, vivra les mêmes peurs, mais heureusement pour lui, ses anges-gardiens veillent. 

Carlos Ruiz Zafon a une imagination débordante et nous prend dans le filet de ses lignes. Pourtant le début fut assez poussif pour moi ; des longueurs, quelques langueurs, mais au 2/3 l’action s’envole. Comme les Matriochkas, chaque découverte ouvre sur une nouvelle énigme jusqu’à la chute finale. Cela pourrait ressembler à ces feuilletons du 19ème siècle de Dumas père.

Plus que les héros, c’est « l’ange-gardien » que j’ai apprécié : Fermin Romero de Torres. Ses réparties toutes en ironie, pleine d’humanité. Quelques exemples

« Si vous voulez le fond de ma pensée, le cinéma, ça n’est que des fariboles. Pour moi, il s’agit simplement d’un moyen d’abrutir la plèbe, pire encore que le football ou les taureaux. Le cinématographe a été inventé pour amuser les masses analphabètes et cinquante ans après sa naissance il n’a pas beaucoup évolué »

« Ne m’offensez pas Daniel. Je vous rappelle que vous vous adressez à un professionnel de la séduction et le baiser c’est bon pour les amateurs et les dilettantes en pantoufles. La femme se conquiert petit à petit. Tout est affaire de psychologie, comme dans une bonne passe de torero. »

Il n’y aura pas d’autres citations car j’ai rendu le livre à la bibliothèque.

Ce n’est pas un livre coup de cœur, mais un bon livre détente avec une écriture efficace de scénariste. Cela ferait un bon film. Vu les avis dithyrambiques que j’ai lus, je suis restée un peu sur ma faim, il a quand même fallu que j’attende les 2/3 du livre pour ne plus lâcher l’histoire !

 « Un jour, j’ai entendu un habitué de la librairie de mon père dire que rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s’ouvre vraiment un chemin jusqu’à son cœur »

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V
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Un livre que j'ai beaucoup aimé par contre je n'ai pas lu les suivants...<br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> Je ne l'ai pas détesté, mais vu le battage autour de ce livre, j'ai été un peu déçue<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> <br /> Tu vois, moi j'ai adoré ce roman !! Un des meilleurs que j'ai lu ...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
Z
<br /> <br /> Je crois que j'avais mis la barre trop haute en lisant tous ces avis dythirambiques.<br /> <br /> <br /> <br />
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