Michel Kolsek - La pêche aux bulles

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Michel KOLSEK

La Pêche aux bulles

Asphodèles Editions

152 pages

 

Biographie de l'auteur :

Michel Kolsek  est, à la fois, peintre aquarelliste de talent, professeur d’allemand et, occasionnellement auteur.

Ce roman de 154 pages au format 12 X 18.5 est publié par "Asphodèles Editions" à compte d'auteur et illustré en première de couverture  par ce dernier en personne.

 

4eme de couverture :

 

Comment une anguille peut-elle goûter au luxe et gagner sa vie en apprenant le latin entre une grenouille nauséabonde et un brochet tyrannique ?

Comment se faire une place dans un monde sans pitié ?

A quels saints peut-on vraiment se vouer ?

De rebondissement en rebondissement, telles sont les interrogations de la pêche aux bulles, fable entre humour et magie, entre feu et eau

 

Mon avis :

 

Une jeune anguille, prénommée Anguilla,  poussée par une force obscure, et après un long périple, se retrouve à l’écluse 17 d’un canal bourguignon. Un couple de black-bass la recueille et « l’éduque » à la vie de poissons de canal et, entre autre, à éviter les pièges des « Martins-pêcheurs » « Tous les pêcheurs s’appellent Martin, c’est bien connu ». Chacun y a sa petite vie bien réglée, presque le paradis,  jusqu’au jour ou débarque une monstresse, dénommée Génitrice qui étourdira Anguilla sous des monceaux de sucreries, de revues genre « Nous Deux ». Anguilla, faible parmi les faibles, se goinfrera de sucreries, « fera du gras », succombera aux sirènes de la facilité et….. Arrive les premières désillusions…..  elle se fera prendre dans les filets d’une hirondelle de mer et se retrouvera à l’Aquarium !!!! école pour poissons où règne Maître Esox. Mais agile comme une anguille, elle trouvera « anguille sous roche » et trouvera un moyen de se faire de l’argent puis retournera à la mer nourricière.

 

C’est un conte déjanté, empli d’humour, de jeux de mots, certains aussi vaseux, c’est le bon terme !!! que les miens Messire Kolsek !!!!!!. Surtout il est prudent de se laisser porter par le courant, de ne pas se perdre dans les méandres d’un cerveau, de ne pas se poser de questions sous les feuilles de nénuphars. J’ai commencé de lire ce livre en pointillé. Un chapitre par ci, 2 chapitres par là mais je n’y trouvais plus mes alevins. Alors, j’ai tout lu en une seule fois et bien, je ne le regrette pas. Il m’est arrivé, de temps à autre, de me perdre dans les herbes, mais Monsieur Black Bass me reprenait et, hop je pouvais dériver de nouveau.

Comme dit l’auteur : il faut appeler un poisson-chat un poisson-chat, ce fut une lecture amusante, distrayante. J’en ai aimé le décalé. Le reproche que je pourrais en faire est que l’écriture en est un peu alambiquée, mais je me demande si cela n’est pas fait exprès !!!!

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