Jean-Pierre cabanes - Ciao Bella

  • zazy
  • livres

 

 

 

ciao bellaJean-Pierre Cabanes – Ciao bella

Editions Aubéron - 330 pages

 

 

 

L’auteur :

Jean-Pierre Cabanes, né à Montpellier en 1949, exerce une profession libérale dans le Midi de la France et publie des romans dont l’action se déroule souvent en Italie. Ciao Bella est son 17ème roman.

 

4ème de couverture 

Nous habitions, avec mon père, dans l'une de ces îles qui font la sentinelle à l'ouest de la Sicile et du continent, une maison de pierre construite des mains patientes d'un aïeul gari

 

baldien à quelques pas de la Méditerranée, en bout du village. Par un phénomène que je ne m'expliquais pas à l'époque, la pauvreté nous était moins pesante que pour les autres familles de pêcheurs. Mon père possédait son propre bateau dont il avait renouvelé le diesel Fiat, modèle 1933, sans trop d'efforts et il employait même pour compagnon Giuseppe Cucagna, un mort de faim dégingandé, illettré mais dévoué, qui l'aidait à tirer le filet : ceci, moyennant sa subsistance et le vin noir d'une vigne que mon père possédait à flanc de volcan et qu'il lui mesurait d'autant moins qu'à défaut de boire, Giuseppe n'était bon à rien. Nous menions une vie paisible qu'aucune ombre ne menaçait et je ne pouvais qu'espérer dans les événements à venir tant ils me paraissaient inscrits dans un programme à l'avance organisé par un destin bienveillant. Aimé de mon père, aimé d'Agrippina Foscari dont je parlerai plus loin, aimé des gens de mon île et même aimé du Duce comme quarante millions d'Italiens, je voyais s'annoncer l'été le plus magnifique, le plus prometteur de ma jeune vie, en ce temps où j'abordais les rives de l'âge d'homme. Rien. Je ne savais rien.

 

 

Résumé

Le début de  l'histoire se passe dans un petit village au pied d’un volcan, sur une petite île italienne  à l'ouest de la Sicile, sous l'ère mussolinienne. Carlo habitent ici avec son père en disgrâce du Duce et coulent des jours tendres et heureux avec son amoureuse : Agrippina. Tout bascule le jour où, suite au réveil du volcan, une brèche s’ouvre dans la caverne, nid de leurs amours, et ils  y font la découverte d’une statue qui attirera les membres influents du Parti en mal de reconnaissance suite aux prémices de la guerre avec l’Ethiopie. Nos jeunes amants ne savent pas que tout ceci sonne la fin de leur enfance et le début d’une très longue séparation. Carlo devra partir très loin et ne saura lui dire que « Ciao Bella »

 

Mon avis :

Joli roman très bien écrit avec jusque ce qu’il faut d’expressions siciliennes qui nous fait vivre au rythme de ce village. Une très bonne description des personnages secondaires : Le Battista, la Ducessa, la  Funghina…… l’aventure est au rendez-vous. Je l’ai lu  avec plaisir. Je pense que cela pourrait se transformer en scénario de film.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Personnaly © 2014 -  Hébergé par Overblog