Valentine Goby - Banquises
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Banquises
Valentine Goby
Editions Albin Michel
Août 2011
256 pages
ISBN : 9782226229878
4ème de couverture :
« Vingt-sept ans d'absence. Vingt-sept anniversaires qui ont pris le dessus, année après année, sur le jour de naissance : ils n'ont plus compté l'âge écoulé de Sarah mais mesuré l'attente. » En 1982, Sarah a quitté la France pour Uummannaq au Groenland. Elle est montée dans un avion qui l'emportait vers la calotte glaciaire. Sa famille ne l'a jamais revue. Elle a disparu, corps et âme. Elle avait vingt-deux ans. Lisa, vingt-sept ans plus tard, part sur les traces de sa sœur. Elle découvre un territoire dévasté et une population qui voit se réduire comme peau de chagrin son domaine de glace. Valentine Goby, l'auteur de Qui touche à mon corps je le tue et Des corps en silence, nous emporte sur ces terres qui s'effacent dans un grand livre sur le désenchantement du monde.
L’autrice (site de la maison d’édition) :
Lauréate de la fondation Hachette, Valentine Goby a reçu divers prix pour ses précédents romans (Qui touche à mon corps je le tue et Des corps en silence), dont le Prix du premier roman de l'université d'Artois, le Prix Palissy et le Prix René Fallet.
Banquises, son dernier roman, fait parti de la rentrée littéraire 2011. Elle écrit également des livres pour la jeunesse.
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En 1962, Sarah quitte la France, direction le Groenland et puis, plus rien, plus aucune nouvelle, malgré les requêtes, recherches, détectives privés. Les parents sont anéantis et la sœur cadette Lisa vit dans l’ombre de cette aînée partie, perdue. Elle n’existe plus dans l’attente de la mère, l’attente du retour, jusqu’au jour où, elle est déclarée disparue, morte officiellement.
Lisa, mariée avec enfants décide, pour clore ? se reconstruire ? d’aller là-bas à Uummannaq. Sur les pas de sa sœur, poser là où ont été prises les photos retrouvées dans son sac.
Là-bas, elle découvre une vie rude où les dégâts de la pollution appauvrissent les pêcheurs, les chasseurs, la glace se forme plus tard et le dégel est plus rapide.
Une lecture agréable malgré un moment de mou lorsque Valentine Goby s’appesantit sur la dépression parentale. J’ai préféré la démarche de Lisa, la vie de la toubib.