Tiffany McDaniel - L'été où tout a fondu

L’été où tout a fondu

Tiffany Mc Daniel

Traduction François Happe

Editions Gallmeister

août 2022

480 pages

ISBN 978-2-35178-251-4

4ème de couverture :

Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l’âme meurtrie, heureux d’être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l’incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d’une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors d'étranges événements qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu’une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.

Porté par une écriture incandescente, L’été où tout a fondu raconte la quête d’une innocence perdue et vient confirmer le talent exceptionnel d’une romancière à l’imaginaire flamboyant.

L’autrice (site de la maison d’édition) :

Tiffany McDaniel vit dans l’Ohio, où elle est née. Son écriture se nourrit des paysages de collines ondulantes et de forêts luxuriantes de la terre qu’elle connaît. Elle est également poète et plasticienne.

En 2002, elle a dix-sept ans et la découverte de secrets de famille déclenche son envie d’écrire. En 2003, elle achève une première version de Betty, qu’elle envoie à des agents littéraires. Mais c’est seulement en 2017 que le prestigieux éditeur américain Knopf, maison littéraire du groupe Penguin, s’intéresse au roman. Les droits de publication à l’étranger sont cédés dans plusieurs pays, dont la France et l’Angleterre. Betty paraît en 2020. Le livre est un immense succès et remporte de nombreux prix littéraires : Prix du Roman Fnac 2020, Prix America du meilleur roman étranger 2020, Roman étranger préféré des libraires du Palmarès Livres Hebdo 2020, Prix des libraires du Québec 2021, Prix Libr’à Nous 2021 du meilleur roman étranger, Prix 2022 du club des irrésistibles des bibliothèques de Montréal.

===============

En cette année 1984, (la même que celle du roman d’Orwell), la chaleur est monstrueuse dans la petite ville de Breathed, Ohio, Le procureur Autopsy Bliss est hanté par un souvenir, celui d’avoir condamné un innocent qui s’est pendu dans sa cellule ainsi que par l’éducation, toute confite en religiosité de sa mère. Il passe une annonce bizarre, Pourquoi ?

« Cher Monsieur le Diable, Sieur Satan, Monseigneur Lucifer, et toutes les autres croix que vous portez ;, je vous invite cordialement à Breathed, dans l’Ohio… Puissiez-vous venir en paix. Avec ma foi la plus sincère, Autopsy Bliss. »

Et que croyez-vous qu’il advint ? Et bien, son fils Fielding, treize ans à l’époque, rencontre le diable lui-même, enfin c’est ainsi que se présente le petit garçon noir « Il était si noir et si petit dans sa salopette, c’était comme si je le voyais par le mauvais bout d’un télescope ». Sortant de sa poche le journal. « T’es en train de me dire que tu es le diable ? C’est pas le premier de mes différents noms, mais il en fait partie ». Fielding l’amène à son père et voici qu’il devient membre de la famille.

Une très belle et prometteuse entrée en matière, d’autant que Sal, c’est le prénom que l’on lui a donné, semble connaître des choses sur les gens… Et puis, il est noir et l’on sait bien que c’est automatiquement la couleur du diable !

Il y a des rebondissements, l’écriture est belle, poétique, très bien léchée, mais la mayonnaise n’a pas prise avec moi dans ce livre où se mélangent racisme, bondieuserie, étroitesse d’esprit. Je me suis ennuyée rapidement et j’ai sauté des pages sans que la compréhension du texte n’en soit entamée. Le livre souffre de trop de bavardages inutiles, presque de redites pour moi. L’autrice a voulu traiter trop de thèmes sans en approfondir aucun. J’aurais aimé en savoir plus sur Sal et non pas uniquement ce qu’en dise les autres.

Le diable se cache dans les détails dit-on, mais là, le diable n’est pas là ou certain veulent le trouver.

Tiffany Mc Daniel a ouvert trop de fenêtres, trop de possibles qui noient un peu le poisson et fait perdre le sel de l’entame du bouquin. Je sais que beaucoup de lectrices et lecteurs adorent et adoreront ce livre. D’autant plus déçue que j’avais aimé Betty. L’été où tous a fondu est son premier roman… Ceci explique peut-être cela !

Il me faut éviter ce genre de livres car je ne m’y retrouve pas trop dans cette « dégoulinance » de bons et mauvais sentiments.

J’ai lu ce livre grâce à Lecteurs.com que je remercie tout comme les éditions Gallmeister


 


 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
A
Je préfère donc rester sur ma bonne impression de lecture de Betty.
Répondre
Z
Mouais... Il y a tant à découvrir !
M
Dommage en effet perso je l'ai trouvé en-dessous de Betty mais j'aimé cette lecture qui reflète bien l'ambiance particulière à la fois dérangeante et étrange de ces années-là. J'aime la plume de l'auteur même si ses propos sont parfois très durs. Merci de partager ton ressenti
Répondre
Z
Je n'ai pas trouvé ses propos durs, seulement trop pleurnichards
I
Plus je lis d'avis à son sujet, moins j'ai envie de le lire !! <br /> J'ai récemment lu son premier, Betty, auquel je reconnais des qualités (l'écriture, le personnage du père, l'ambiance) mais dont l'accumulation de "malheurs" m'a un peu refroidie...
Répondre
Z
Je crois que cette autrice aime faire pleurer dans les chaumières
Personnaly © 2014 -  Hébergé par Overblog