R.J. Ellory - Omerta

Omerta

R.J. Ellory

Traduction Claude & Jean Demanuelli

Editions Sonatine

570 pages

ISBN 9782355842948

 

4ème de couverture :

Écrivain à la dérive, John Harper vient d’apprendre une nouvelle qui le bouleverse : son père, qu’il n’a jamais connu et croyait mort depuis longtemps, est bel et bien en vie. Il se trouve dans un hôpital de Manhattan où l’on vient de le transporter, à la suite de graves blessures par balles. John n’est cependant pas au bout de ses surprises : son père n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Lenny Bernstein, l’un des pontes de la mafia new-yorkaise. Bien vite, John va découvrir que si son passé a été bâti sur des mensonges, son présent l’est tout autant. Pour démêler le vrai du faux, il va devoir se confronter à une énigme insoluble : quel genre d’homme est vraiment son père ?

Plongée saisissante au sein d’une mafia new-yorkaise agitée par les luttes intestines, Omerta est surtout un superbe roman sur la perte de l’innocence, l’apprentissage des désillusions et l’héritage lourd de conséquences qu’un père peut léguer à son fils. Un sommet d’émotion, par un des écrivains les plus talentueux du genre.

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"John Harper était un homme sans but précis dans la vie, et il avait pertinemment qu’un homme sans but dans la vie était voué à l’échec quelque direction qu’il prenne. »

« John Harper : trente-six ans, ex romancier, ex New-yorkais, cheveux d’un blond terne, menton bien dessiné, yeux gris clair"

Sa tante lui ordonne de rappliquer dare-dare. « Je ne peux pas t’expliquer au téléphone… Tu n’as pas le choix, mon petit, c’est comme ça. Tu prends un avion et tu reviens séance tenante à la maison » Il obéit à l’injonction de sa tante et le voici dans l’avion pour New-York

John Harper se découvre un père, alors qu’il le croyait mort depuis longtemps. Enfin, c’est ce que sa tante qui l’a élevé à la mort de sa mère, lui a toujours dit. Et quel père !!! Un grand ponte, THE grand ponte de la mafia New-yorkaise. Pour l’instant il est en soin intensif après qu’on lui ait tiré dessus. Vengeance ? Règlement de compte ? Accident collatéral ???

Voici notre bonhomme brinquebalé entre Walt Freiber, oncle Walt, et une belle femme répondant au nom de Cathy Hollander.

John se retrouve dans un grand hôtel où oncle Walt lui apporte des habits du genre qu’il n’a jamais pu s’offrir. Pris en mains par Walt et Cathy, John ressemble à une boule de flipper ballotté entre  trahisons, machinations ;  les vérités de l’instant sont les mensonges de demain, les certitudes se transforment en incertitude. Je le sens désorienté, désarçonné au cœur de ce système si loin de son ordinaire et on le serait à moins.

Vient se rajouter un flic, Duchaunak, caricature de flic à la recherche du tueur… Il suit le père depuis si longtemps et aurait tant aimé le coffrer…

John va suivre docilement les deux comparses, essayer de comprendre, engranger les sous-entendus, écouter le silence de l’omerta et, perdre sa niaiserie de mec normal.

Que dire si ce n’est que je me suis ennuyée. Tout me semble faux, surfait, surjoué comme un nanar. Il me faudra attendre presque la fin pour y trouver un peu d’intérêt, même si je sens, dès le début, qu’il se trame quelque chose qui dépasse John. Vraiment trop de pages en trop pour moi qui ont émoussé mon intérêt.

Je n’ai lu qu’un seul titre d’Ellory « Les anonymes», que j’avais dévoré ; alors lorsque la gentille libraire me l’a proposé en SP, je n’ai pas hésité mais le plaisir ne fut pas au rendez-vous. Mimi, je ne partage pas ton enthousiasme !😃

 

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M
C'est un auteur que je ne connais pas encore ! Parfois quand on a beaucoup aimé un roman on attend trop de notre lecture suivante. Je note donc ton premier titre...Merci pour ton ressenti
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Z
Je trouve ce livre trop bavard
A
J'avais adoré les premiers romans de l'auteur, mais lui trouvais une baisse de forme. Tu confirmes.
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Z
Soit je lirai les premiers parus, soit j'abandonne
A
C'est dommage ! j'ai aimé "les anonymes moi aussi. C'est un auteur qui a l'air assez inégal.
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Z
A vouloir publier tous les ans, les auteurs ont quelques fois des "pannes"
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