Léna Paul - Le Garrec - Lullu
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4ème de couverture :
Enfant singulier et solitaire, élevé par une mère maladroite, étouffante, malmené par ses camarades de classe, Lulu trouve refuge sur le littoral. Tour à tour naturaliste, collectionneur, chercheur de bouteilles, ramasseur de déchets, il fera l'expérience de la nature jusqu'à faire corps avec elle.
Conte initiatique et poétique, Lulu, premier roman de Léna Paul-Le Garrec, interroge notre rapport à la liberté et à la nature.
L’autrice (site de la maison d’édition) :
Léna Paul-Le Garrec vit à Nantes et se consacre à l’enseignement. Lulu est son premier roman.
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Il était un petit homme
Lulu, Lulu
Il était un petit homme
Qui avait une drôle de vie
Qui avait une drôle de vie.
Lulu, parce que Lucien, parce que Gainsbourg. Un prénom dur à porter pour un petit garçon avec beaucoup de problèmes. Sa mère, qui l’élève seule, le couve, le prive de liberté, l’étouffe. « Maman me protège de tout, même de l’amour » A l’école, ce n’est guère mieux, il ne connaît pas les codes et se fait malmener par ses camarades de classe. Sa vie n’est que solitude
Sa fenêtre vers la liberté ? La mer, pardon l’Océan « Lorsque je vais à la mer, je me sens indépendant, je me sens grand ». Il devient collectionneur de déchets, rejetés par la mer puis se spécialise dans les bouteilles jetées à la mer avec un message dedans. Cela l’amène à échanger des courriers avec un vieux monsieur dont il a trouvé le message.
Le monde dans lequel il évolue lui est complètement étranger quasi hostile, seul l’Océan lui donne la liberté. Il se veut scientifique, rigoureux, alors, sur des carnets il note les endroits précis où il a fait ses trouvailles, la direction du vent, le temps, la couleur exacte de l’eau….
Devant les railleries de sa classe devant son obsession de récupération, par un beau jour, ou pas, il se rebiffe « Je récupère ce que la plage refoule, ce que la mer rejette. Qui est malade ? La mer ou moi ? ». Sa passion sur la pollution marine naît et, adulte, il devient un scientifique, spécialiste en ce domaine et créé un poisson dépollueur.
Un premier roman bien écrit avec une touche poétique, sorte de conte initiatique qui se lit très vite. Mon gros reproche est que tout n’est que surfacé.
Merci aux éditions Buchet-Chastel et à Babelio pour cette lecture qui m’a permis de m’évader au bord de l’Océan pendant quelques heures.