Jenni Hendriks et Ted Caplan - Missouri 1627
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Traduction Sidonie Van den Dries
4ème de couverture :
Une vie toute tracée
Veronica est une ado de 17 ans à qui tout réussit. Jolie fille populaire et major de sa promotion, elle vient d’être admise dans la prestigieuse université de Brown. Ses parents sont très fiers de sa réussite.
Pourtant le jour où Veronica découvre qu'elle est enceinte : son monde
s'écroule. Ses chances d'intégrer l'une des meilleures écoles sont menacées. Son petit ami est un loser et elle n'est pas prête à être mère.
Une course folle de 1627 kilomètres
Mais Veronica vit dans le Missouri, un état où l'accord parental est indispensable pour qu'une mineure puisse avorter. Et elle sait qu'elle ne pourra jamais compter sur le soutien de ses parents. Sa seule solution : se rendre dans une clinique au Nouveau-Mexique, à 1627 kilomètres de chez elle. Désespérée, elle se tourne vers son ex-meilleure amie, Bailey, punkette affranchie, pour effectuer les 14 heures de route qui les séparent de la clinique.
Un road trip sur les routes des États-Unis mené par deux deux filles que tout oppose et qui vont affronter le monde. Un roman universel, juste, drôle, tendre, avec un brin de folie, un apprentissage semé de doutes et de peurs, mais avec la liberté de grandir et d’être soi.
Un duo d'auteurs scénaristes issus de l'audiovisuel:
Ted Caplan travaille dans l’industrie cinématographique depuis plus de vingt ans. Il a exercé ses talents en tant que monteur et superviseur musical. Il est également scénariste et a participé à l'écriture des films "L’Odyssée de Pi" et de "Slumdog Millionaire".
Après des études de cinéma, Jenni Hendriks part s’installer à Hollywood où elle devient notamment scénariste de la série à succès "How I Met Your Mother" (elle est d’ailleurs responsable de la mort du père de Marshall !).
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17 ans et tout l’avenir devant elle. Douée et studieuse, elle est acceptée dans une prestigieuse université, son boy friend, Kevin semble très amoureux tout comme elle. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais… Oui parce qu’il faut bien qu’il y ait un loup si je veux une suite au roman.
Et bien voilà, Veronica est enceinte, un accident de préservatif. Et oui, cela arrive. Dans les toilettes du lycée, elle attend les deux barres qui cloueront son sort. Et flûte, le test lui échappe des mains, tombe sur le sol…. Entre les pieds d’une certaine Bailey Butler « alias la gothique du lycée Jefferson : un condensé de colère et de noirceur »… Son ancienne amie du collège ! S’ensuit un face-à-face épique et drôlatique.
Plus tard, elle en informe Kevin... qui la demande en mariage. En fait, il semble avoir tout préparé puisqu’il lui présente une superbe bague de fiançailles ! Mais non, ce n’est pas dans son scénario à elle. Elle est une des meilleurs de son lycée, elle est major de sa promo… La réussite totale ! Elle ne veut pas se marier, river sa vie à un mari et des gosses, ça non alors ! Surtout après les révélations de l’ex-futur fiancé.
Elle ne peut même pas en parler à « ses meilleures amies » tant elle redoute leur jugement. La solution ? 1627 kilomètres qui la séparent d’un centre d’avortement. Là où elle habite, l‘avortement est illégal et puis, elle ne peut surtout pas en parler à ses parents qui la marierait de force avec Kevin.
Sa SEULE solution s’appelle Bailey Butler. Il lui faut ravaler son orgueil pour demander à la jeune fille de l’accompagner en voiture puisqu’elle a le permis.
A partir de là, un voyage épique où elles frôlent quelques désastres, des situation cocasses, épiques.
L’amitié vraie est au bout du chemin. Veronica après ses aventures n’est plus la petite oie blanche du début, ses yeux se sont décillés l’enfant a disparu pour laisser place à une jeune fille qui ose.
L’écriture enlevée, alerte, rapide, gaie, même dans les moments difficiles, ce livre est destiné aux ados, m’a fait passer une très belle soirée déridante et délirante.
Ce livre m’a été proposé à l’occasion d’une Masse critique spéciale. Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour ce « trop bon » moment de lecture. La collection s’appelle « pageturner » et porte bien, pour ce livre, son nom.