Pierre Pouchairet - La cage de l'albatros

 7 janvier 2020
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 2018, polar, Editions Palémon, Pierre Pouchairet

La cage de l’albatros

Pierre Pouchairet

Editions Palémon

Décembre 2018

340 pages

ISBN : 9782372605441

4ème de couverture :

Commandant de police, chef de la PJ finistérienne, Léanne est maintenant bien installée à Brest où elle a retrouvé ses amies d’enfance: Élodie, devenue médecin légiste, et Vanessa, psychologue judiciaire. Noreen, jeune flic fraîchement affectée en Bretagne, apporte du sang neuf à cette équipe de quadragénaires.

Alors que la nouvelle recrue participe à l’interpellation houleuse d’une bande de dangereux malfaiteurs, la gendarmerie découvre au pied de la falaise de la Pointe du Van le corps sans vie de son oncle. Chute accidentelle ? Meurtre ? Aucune hypothèse n’est à écarter.

La jeune femme, aidée de ses amies, est bien décidée à faire la lumière sur cette mort suspecte. Mais la vérité se trouve rarement où on l’attend et sa quête ne sera pas sans risques. Personne n’en sortira indemne...

Après Haines, cette nouvelle enquête de Léanne et son équipe, entre la Pointe du Van et Landévennec, vous plongera dans un suspense à vous glacer le sang...

L’auteur (site de l’éditeur) :

Pierre Pouchairet s'est passionné pour son métier de flic ! Passé par les services de Police judiciaire de Versailles, Nice, Lyon et Grenoble, il a aussi baroudé pour son travail dans des pays comme l'Afghanistan, la Turquie, le Liban...

Ayant fait valoir ses droits à la retraite en 2012, il s'est lancé avec succès dans l'écriture. Ses titres ont en effet été salués par la critique et récompensés, entre autres, par le Prix du Quai des Orfèvres 2017 (Mortels Trafics) et le Prix Polar Michel Lebrun 2017 (La Prophétie de Langley). En 2018, il a été finaliste du Prix Landerneau avec Tuez les tous... mais pas ici.

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Léanne Vallaury, chef de la PJ du Finistère, basée à Brest est en pleine opération en vue d’interpeller une bande de trafiquants lorsque le corps d’un joggeur est retrouvé en bas de la falaise. Il s’agit de Jean-Luc Kernival, oncle de la nouvelle recrue, Noreen. Au premier abord, il semblerait que ce soit une chute accidentelle.

Très rare qu’un polar mette en scène trois femmes, quatre ici pour cet opus (jubilatoire). Ce n’est pas l’avis d’un ancien flic Alexandre Novian, car à cause de toutes ces connes, il a été démis de ses fonctions.

Comment dire, comment expliquer sans rien dévoiler. Sachez que Pierre Pouchairet semble dérouler une enquête classique, mais j’ai écrit « semble » et, au détour de plusieurs pages, vlan, un nouveau ressort, une porte se referme, un minuscule indice, un virage à 180° et c’est reparti de plus belle. Bref, moi qui croyais lire une bonne petit enquête pour me reposer,(j’avais vu le titre chez Yves, gage de bon polar) me voici quatre heures plus tard toujours plongée dans ma lecture. Les enquêtes s’entremêlent et la fin de l’une ne signifie pas la fin du livre, y a du rebondissement dans l’air, un virage final, je ne vous dis que ça !!

Pierre Pouchairet a été flic dans une autre vie et cela se sent. Les dialogues, les situations sentent le vrai. La mayonnaise prend, peut-être plutôt la vinaigrette, car les donzelles ne se laissent pas marcher sur les pieds, les mâles de leur équipe ne semblent pas s’en plaindre. l’écriture est vive, les dialogues savoureux. L’écriture fait une part belle au suspens, la vinaigrette monte crescendo. Bref, un bon polar qui se lit jusqu’au bout de la nuit, enfin une bonne partie.

Cela a pour moi, un petit goût de « reviens-y vite » avec, à la clef, la découverte d'une nouvelle maison d'éditions.