Bérengère Cournut - Par-delà nos corps

Par-delà nos corps

Bérengère Cournut

Editions Le Tripode

février 2019

80 pages

ISBN : 9782370551870

 

4ème de couverture :

Elisabeth a 20 ans quand elle rencontre à Paris Werner, lieutenant-poète et peintre allemand. Mais la Première Guerre Mondiale éclate... Des décennies après, Elisabeth adresse une lettre à Werner, en réponse à celle, pleine d’idéal, qu’il lui avait envoyée du front juste avant de mourir. Elle y décrit ce que sa vie est devenue après leur rencontre et comment les épreuves ont fait d’elle une femme plusieurs fois aimante et aimée, traversée par le désir, le miracle de la maternité, la mort et l’absence.

Après Née contente à Oraibi, Bérengère Cournut nous offre avec Par-delà nos corps le destin d'une femme farouche, une ode à la vie.

Un texte en réponse au texte de Pierre Cendors, Minuit en mon silence (Le Tripode, 2017).

L’autrice (site de l’éditeur) :

Bérengère Cournut est née en 1979. Ses premiers livres exploraient essentiellement des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013). En 2017, elle a publié Née contente à Oraibi (Le Tripode), roman d'immersion sur les plateaux arides d'Arizona, au sein du peuple hopi. Dans la même veine, paraîtra en septembre 2019 De pierre et d'os, un roman sur le peuple inuit, pour lequel elle a bénéficié d'une résidence d'écriture de dix mois au sein des bibliothèques du Muséum national d'histoire naturelle, financée par la région Île-de-France. Entretemps, un court roman épistolaire lui est venu, Par-delà nos corps, qui paraît en février 2019.

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Plus que séduite par le livre de Pierre Cendors « Minuit en mon silence », j’ai apprécié que Bérengère Cournut s’empare de ce texte et propose un long monologue en réponse à la lettre d’amour envoyée par le lieutenant allemand Werner. Choix de la date, peut-être pas innocent ; Else répond le 25 août 1939, aube de la seconde guerre mondiale.

Else et Werner n’ont jamais été amants, ne se sont jamais déclarés leur flamme et, pourtant, à la lecture des missives, il en ressort un amour magnifié par l’éloignement, le temps, la non-consommation.

Cet amour absolu et éthéré a permis à Else de se relever du deuil de son premier mari, d’aller de l’avant, d’oser. Il n’y a rien de triste ni de funèbre dans ce petit livre. Une énergie de vivre éclate au fil des pages.

Else n’a pas refait sa vie, elle l’a continuée, rencontré l’amour, un amour total moral et physique.

Cet épître, récit d’une femme libre, est un ode à la vie, à l’amour, à la maternité, à l’espoir magnifié par une écriture poétique, sensible.

J’ai aimé et trouvé original que deux auteurs, tous deux édités par Le Tripode, s’écrivent, se répondent par personnages interposés, par-delà l’esprit.

Est-ce un coup de cœur, je ne sais le dire, mais c’est une coulée de miel et de douceur. J’aime l’univers, l’écriture emplie de poésie de Bérengère Cournut. découverts avec « Schasslamitt » et « Née contente à Oraibi » et cela confirme tout le bien que je pense des éditions du Tripode.

Oui, c‘est un coup de coeur, de tendresse

 

 

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A
Merci pour ces futures découvertes.
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Z
J'espère qu'il te plaira
U
Alors j'aime beaucoup le titre mais je freine des quatre fers en raison du peu de nombre de pages. Je n'ai jamais réussi à apprécier un texte fait de trop peu de pages (hormis une lecture récente). J'ai besoin de consistance pour m'installer.
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Z
Pourtant, la consistance y est en peu de pages !
A
Que de beaux arguments pour nous donner envie de lire ce roman qui t'a touché.
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Z
Merci. Une lettre d'amour et de vie superbe
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