Laurent Philipparie - Lectio letalis

Lectio letalis

Laurent Philipparie

Editions Belfond

Janvier 2019

368 pages

ISBN : 9782714481177

 

4ème de couverture :

Oserez-vous tourner les premières pages du LECTIO LETALIS ?

Paris. Un assistant d’édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C’est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d’édition.

Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l’assassinat atypique d’un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d’Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l’unique survivante d’un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.

Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c’en est effrayant.

L’auteur (site de l’éditeur) :

Diplômé de sciences criminelles, Laurent Philipparie est officier de police depuis dix-huit ans. Passionné de littérature policière, il est également conseiller technique d’auteurs, intervenant scolaire et, depuis 2016, romancier.

=============================

Le titre m’a rappelé « Au nom de la rose », mais, l’analogie s’arrête là.

Avril 2013. Alexandre entre joyeux dans son studio, il a trouvé un job dans la maison d’éditions de Paul Gerber. A lui le plaisir de la découverte du manuscrit. Plaisir qui tourne court car il se suicide au bout de cinquante pages. Fait plus mystérieux encore, « En moins d’un mois, c’est le troisième employé qui disparaissait ainsi. Une malédiction semblait s’être abattue sur les éditions Paul Gerber » Une enquête est diligentée par le commandant Nils Tiéno « Une intention meurtrière planait sur ce dossier. «  Pas de bol, le manuscrit que le jeune lisait a disparu tout comme l’éditeur Paul Gerber. Fâcheuses coïncidences.

Plus au sud, en région bordelaise dix jours plus tard, Le lieutenant Gabriel Barrias planque avec ses collègues pour arrêter un trafic de drogue. L’affaire, pourtant bien préparée, tourne au fiasco suite à l’intervention d’une autre brigade. Le coup a foiré. Qui plus est, les trafiquants ont incendié l’immeuble où vivait deux familles dont une vieille dame, Henriette Jeanson.

Bien entendu, Barrias demande des comptes à sa supérieure Sophie Galant. Pourquoi la Crim était-elle sur le coup sans leur en parler alors que c’est leur quartier ? Les réponses de la commissaire sont évasives et le seul os à ronger est le nom de la tueuse présumée de son psy, Jeanne Jeanson qui n’est autre que la propre fille de la vieille dame. Le docteur Jean-Pierre Guérin a été « égorgé, de multiples lésions causées par un objet crochu. Les yeux ont été arrachés. Le visage émietté ». Des marques sur les bras attestent une lutte violente ». C’est ce que raconte Tiéno à Barrias dans un entretien plus que froid. Anne Jeanson serait l’unique rescapée d’un suicide collectif au sein de la secte des symphoniens.

L’os à ronger va mener Barrias très loin, plus loin qu’il ne le pensait.. Au fait, auparavant, sur Paris, il a été l’observateur muet d’un rite de sacrifies humains par une secte ; Est-ce ce souvenir qui va mener Barrias, flic de la BAC anticonformiste, recruté par la police après avoir été un indic SDF , fiable, très bon observateur ?

L’enquête se met en route et va aller crescendo dans ce roman somme toute classique, vif, énervé, efficace au service d’une intrigue bien menée. Avec les planques, les interventions, les relations entre services, très réalistes, je distingue le policier derrière le romancier. Le livre tueur, la manipulation du cerveau sous hypnose, les oiseaux tueurs forment une base ésotérique que Laurent Philipparie rend vraisemblable.

Rassurez-vous amis lecteurs, Lection letalis ne vous tuera pas, même  d’ennui tant il est efficace et passionnant. Je gage que ce second polar est le début d’une longue lignée. Je pense, vu la fin du livre que Gabriel Barrias ne sera pas un personnage récurent, mais, va savoir Charles.

Ce fut un très bon moment de lecture. Laurent Philipparie, je vais veiller la sortie de votre prochain polar.

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
L
Je ne connais pas mais ça a l'air chouette (comme pourrait le dire le rapace sur la photo !)
Répondre
Z
Vi !
M
Je ne l'ai jamais lu et tu m'en donnes envie. La couverture a un côté fascinant et angoissant parfaite pour un bon polar. Merci pour ton ressenti
Répondre
Z
Veux-tu que je le prête ?
S
Couverture impressionnante, qui me rappelle celle de "Misericordia" de Jack Wolf (rapaces en couverture).
Répondre
Z
Je n'ai pas lu ce livre, mais plus qu'apprécier celui-ci
A
Les oiseaux tueurs ? Rien que de les imaginer, j'en ai froid dans le dos.
Répondre
Z
Avec une bonne bouillote, tu pourrais te régaler !
Personnaly © 2014 -  Hébergé par Overblog