M.C. Beaton - Crime et déluge

Agatha Raisin enquête

Crime et déluge

M.C. Beaton

Traduction Sophie Albert

Editions Albin Michel

Juin 2018

325 pages

ISBN : 9782226400413

 

 

4ème de couverture :

Le bonheur conjugal est de courte durée pour Agatha, une fois de plus délaissée par son mari. Punition divine, un véritable déluge s’abat sur la région, plongeant le petit village de Carsley sous les eaux. C’est le moral dans les chaussettes et sous une pluie torrentielle qu’Agatha aperçoit le corps sans vie d’une jeune femme en robe de mariée, un bouquet à la main, flottant dans la rivière. Pour noyer son chagrin, Agatha n’a qu’une solution : se jeter à corps perdu dans une nouvelle enquête…

Avec plus de 450 000 exemplaires vendus, Agatha Raisin, l’héritière très spirituelle de Miss Marple version rock, a imposé sa personnalité loufoque et irrésistible. Vous reprendrez bien un peu de Worcestershire sauce dans votre thé ?

 

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Un vrai temps anglais ma pov’dame et, dans la tête d’Agatha, la grisaille est encore pire. Son mari parti dans un monastère dans le sud de la France, son comparse, Sir Charles, marié, sans qu’elle soit invitée à la noce ! La voici seule abandonnée. Il lui faut absolument du soleil, partir d’ici. Bien sûr, sur son île paradisiaque, elle tombe sur un couple bizarre… Bizarre, vous avez dit bizarre ? Pourtant ce n’est pas le nœud du livre même si, à son retour dans son cher cottage, elle apprend que le mari a trucidé sa jeune épousée pour une vulgaire question d’héritage.

Maintenant, foi d’Agatha, elle repart sur de bonnes bases et se met au pilates. Oui, Agatha se met au sport mais sans renoncer à Sainte Cigarette. Bref,  Agatha essaie de remonter la pente. La voici donc partie pour son cours de pilates.  Il pleut, le fleuve charrie gros et arrêtée sur le pont, elle voit un corps de femme dans une robe de mariée portant un bouquet entre les mains.

Bien sûr qu’Agatha va enquêter, et sa pugnacité remonte en flèche. Mais sans James ni Sir Charles, la pauvre n’a pas la niaque. Son ancien collègue, traité de toy boy par les vipères du village, vient à sa rescousse. Mais que ferait la police sans ses lumières, ses actes de bravoure, son sens de déduction, bref sans Agatha Raisin !

Au fait, le cottage de son ex-mari est vendu à un écrivain, divorcé, sans enfants… mais promis, juré, craché, pour Agatha, la bagatelle, les hommes, c’est fini, terminé… Peut-être jusqu’au prochain livre !

De l’Agatha Raisin pur jus. Depuis L’enfer de l’amour, je trouve qu’il y a un peu plus de descriptions agréables à lire et que notre enquêtrice accepte plus les conseils de son amie la femme du pasteur et que, même, elle les sollicite.

Un bon cru

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