Karin Brunk Holmqvist - Villa Bonita
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Karin Brunk Holmqvist
Traduit du suédois par Carine Bruy
mai 2018
256 pages
ISBN 9782375611012
4ème de couverture :
Une comédie Mirobole : audacieuse, mordante, explosive.
A 57 ans, Bonita a mis depuis presque toujours sa vie entre parenthèse pour s’occuper de sa mère malade. Malheureusement, depuis quelque temps, l’état de la vieille femme s’est largement dégradé et les sorties de Bonita se résument aux ravitaillements à la supérette locale. Jusqu’au jour où Doris, son ancienne voisine et amie d’enfance revient s’installer dans la maison juste en face. Doris a décidé de quitter la grande ville et d’opter pour un travail à domicile. Mais ses missions professionnelles ne semblent pas claires et ses deux nouveaux patrons encore moins. Poussée par la curiosité, elle se met en tête de découvrir ce qui se cache sous ce business douteux.
Et si Bonita pouvait l’aider ? Les deux amies vont se lancer dans une enquête détonante qui les mènera bien plus loin que ce qu’elles avaient escompté. A la Villa Bonita, la vie va de nouveau résonner…
L’auteur (site de l’éditeur) :
Karin Brunk Holmqvist est née en 1944 au Sud de la Suède. Ses parents tenaient une boutique de vêtements pour hommes, et elle a une sœur plus âgée qu’elle de 13 mois seulement. Après avoir quitté tôt l’école, elle a exercé de nombreuses professions : assistante sociale, employée en maison d’arrêt, magicienne et même mannequin pour bikinis. Puis elle a suivi et réussi des études de sociologie, après lesquelles elle s’est impliquée dans la vie politique locale. Surtout, elle s’est alors mise à l’écriture : après plusieurs recueils de nouvelles et de poèmes, Aphrodite et vieilles dentelles est son premier roman. Ecrivain parmi les plus populaires en Suède, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture. Elle a publié dix romans, vendus à plus de 1 million d’exemplaires. Elle est traduite en danois, allemand, norvégien et finnois.
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Bonita, depuis la mort de son père, s’occupe à plein temps de sa mère, très diminuée. Elle est elle-même devenue une vieille femme trainant, dans ses pantoufles et son tablier, son ennui. Lors de l’enterrement de sa voisine, elle retrouve Doris, son amie d’enfance. Elles se voyaient si souvent que le passage, bien marqué sur les pelouses et les arbres qui séparent les deux maisons, faisaient sourire les parents. La vie les a séparées. Doris est partie en ville, et Bonita a joué la bonne de sa mère.
Malgré ce que pense Bonita, Doris n’a pas la vie dorée qu’elle imagine. Elle vient d’être licenciée et a, par chance, trouvé un emploi quelque peu bizarre, mais bon… Un malheur n’arrivant jamais seul, elle est larguée par son mari et décide de revenir dans la demeure familiale d’Ystad.
Les relations entre les deux voisines-amies reprennent de pus belle. La morgue, plutôt, la prétendue morgue de Doris tombe, si elle existait. Bonita reprend quelque assurance, va même mettre sa mère en maison le temps de quelques jours ; chose qu’elle n’avait jamais fait auparavant.
Les deux amies vont enquêter sur les employeurs quelque peu douteux de Doris et découvrent qu’elle travaille pour un proxénète, charmant, n’est-il pas !
Elles décident, rien moins que cela, d’aider les prostituées et autres femmes battues en les accueillant dans leurs maisons respectives.
Quel changement pour Bonita. Même sa mère, revenue chez elle, s’en trouve très bien, enfin on s’occupe bien d’elle, il y a du mouvement. La vie revient à la Villa Bonita
Les deux amies n’en restent pas là et ont un projet un peu hors des clous de la morale, mais….
Comme les deux vieilles sœurs d’Aphrodite et vieilles dentelles, les deux amies montent un business, peut-être pas tout-à-fait… Mais bon… pour se sentir vivantes. Bonita a ouvert les parenthèses de sa vie et Doris a pris sa revanche
Un livre drôle, agréable à lire, très dans le style "Mirobole"