Thomas Flahaut - Ostwald
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Thomas Flahaut
Editions de l’Olivier
août 2017
176 pages
ISBN : 9782823611656
4ème de couverture :
« La secousse que j’ai ressentie la nuit dernière était un tremblement de terre. Les animations commentées par le présentateur du journal le montrent. Un point rose palpite sous la terre. De ce point partent des ondes roses qui font vaciller un cube gris posé à la surface, désigné par une flèche, et légendé.
Centrale nucléaire de Fessenheim. »
Évacués avec le reste de la population, Noël et son frère, Félix, se retrouvent dans un camp improvisé en pleine forêt, la forêt où ils se promenaient, enfants, avec leur père. C’était avant la fermeture de l’usine où celui-ci travaillait, avant le divorce des parents, et l’éclatement de la famille.
Cette catastrophe marque, pour eux, le début d’une errance dans un paysage dévasté. Ils traversent l’Alsace déserte dans laquelle subsistent de rares présences, des clochards égarés, une horde de singes échappés d’un zoo, un homme qui délire…
Ostwald est le récit de leur voyage, mais aussi du délitement des liens sociaux, et peut-être d’une certaine culture ouvrière. C’est la fin d’un modèle qui n’ayant plus de raison d’être ne peut être transmis : confrontés aux fantômes du passé, les deux frères doivent s’inventer un avenir. Peut-être est-ce la morale de ce roman en forme de fable.
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La centrale nucléaire de Fessenheim devrait bientôt fermer vient de nous annoncer le gouvernement.
Ici, suite à un tremblement de terre, dans la même centrale, il y a un accident nuléaire et la population doit être évacuée. Noël et son frère Félix se retrouvent dans un camion militaire à destination d’un centre de vacances en vue d’une évacuation future.
C’est un bon postulat de départ. Las ! les promesses ne sont pas tenues dans ce roman où troip de choses s’emmêlent plus qu’elles ne s’entremêlent. A partir de l’évacuation, pour moi, cela part en quenouille, tout devient confus, comme le délitement de la vie sociale. Est-ce voulu ? L’auteur a-t-il voulu donner l’impression que personne, pas plus l’auteur que les personnages principaux et autres, ne gouvernaient le navire ? Je ne saurair le dire, mais le fait que je n’ai pas du tout accroché à cette dérive trop décousue, je n’ai pu me retenir aux personnages.