Catherine Baldisserri - La voix de Cabo
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Catherine Baldisserri
Editions Intervalles
août 2017
176 pages
N° ISBN : 978-2-36956-057-9
4ème de couverture :
Uruguay, années 1970.
À vingt ans, Teresa Monti fuit Montevideo et la brasserie familiale pour l’amour de Damaso, un télégraphiste avec lequel elle emménage dans un phare du bout du monde.
Des années plus tard, dans l’étroite cuisine du phare de Cabo Polonio où Teresa fait la classe aux enfants des pêcheurs, Machado, un chasseur de loups de mer analphabète, fait son apparition. Sur les bateaux qui naviguent entre les îles, il a entendu parler de la maîtresse de Cabo, et pressent que son salut dépend de cette femme engagée, ardente, insoumise.
Pendant ce temps-là, à travers le pays, les Tupamaros organisent leur mouvement révolutionnaire.
Cinq années plus tard, c’est une femme brisée que l’on retrouve derrière le bar de la brasserie de son enfance à Montevideo. Tandis qu’un dramaturge américain de passage tente de redonner à Teresa goût à la vie, une seule question hante la maîtresse de Cabo : Machado a-t-il tenu la promesse qu’il lui a faite lors de leurs adieux ?
L’auteur (site de l’éditeur)
Catherine Baldisserri partage son temps entre Pornic et Paris. Elle enseigne les langues étrangères et anime des ateliers d’écriture. La Voix de Cabo est son premier roman.
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Nous sommes dans les années70 (1970). Teresa vit à Montevideo dans une famille d’émigrés qui a fait fortune et possède plusieurs brasseries. Elle s’engage dans une continuité familiale lorsque Damaso apparait dans sa vie. Elle le suit jusqu’au phare de Cabo Polonio, dont il est le gardien, y vit heureuse simplement. Son bonheur ? Son mari, les enfants du village dont elle est devenue la maîtresse. Quel plaisir pour eux de se retrouver dans la cuisine du phare et apprendre sous le regard bienveillant de Teresa. Par un beau jour, un homme entre dans la salle de classe-cuisine et veut apprendre à lire et écrire, c’est primordial pour lui. Il s’appelle Machado.
Tout est beau, c’est le bonheur ou cela y ressemble jusqu’au jour où son fils décède et que son mari saute du haute du phare parce qu’il n’a pu sauver son enfant et la voix de Cabo s'éteint.
Un nouvel épisode de la vie de Teresa commence lorsqu’elle retourne à Montevideo et s’étourdit dans la gestion du restaurant.
Une jolie histoire avec, une femme forte, des intervenants qui ne le sont pas moins, en fond, la révolution des Tupamaros, mais vraiment en fondu et en surface. J’aurais aimé plus de profondeur dans ce livre d’une lecture très agréable avec des moments forts comme la pêche aux loups de mer.
Ceci dit, c’est une lecture agréable, une histoire bien racontée que je n'ai pas lâché, avec une écriture fluide et je n'ai pas boudé mon plaisir.