Jean-Michel Guénassia - La valse des arbres et du ciel
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La valse des arbres et du ciel
Jean-Michel Guenassia
Editions Albin Michel
Août 2016
304 pages
ISBN : 9782226328755
4ème de couverture :
Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies.
Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de ces derniers jours.
Et si le docteur Gachet n’avait pas été l’ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ?…
Autant de questions passionnantes que Jean-Michel Guenassia aborde au regard des plus récentes découvertes sur la vie de l’artiste. Il trouve des réponses insoupçonnées, qu’il nous transmet avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu’on lui connaît depuis Le Club des incorrigibles optimistes.
L’auteur (site de l’éditeur) :
Jean-Michel Guenassia est l'auteur de quatre romans à succès : Le Club des incorrigibles optimistes (Goncourt des lycéens 2009), véritable phénomène d'édition en France et dans le monde, La vie rêvée d'Ernesto G. (2012), Trompe-la-mort (2015), La Valse des arbres et du ciel (2016), tous parus chez Albin Michel. À ce jour, il a vendu plus d'un million d'exemplaires de ses livres.
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Avec La valse des arbres et du ciel », Jean-Michel Guenassia offre une version romancée des derniers mois que Van Gogh a passé à Auvers-sur-Oise avant de mourir d’une balle dans l’abdomen.
Marguerite Gachet, fille du docteur Gachet qui soigna le peintre narre ses souvenirs d’amoureuse éperdue et de son idylle avec Van Gogh ; j’avoue ne pas y avoir cru. Nonobstant la belle écriture de l’auteur, je me suis un peu ennuyée dans cette lecture et je n’ai pu croire en son histoire, malgré des phrases de cette beauté.
« Je suis passée mille fois devant ce paysage qui était pour moi semblable à mille autres vallons paisibles, mais ce que je vois n'est ni banal ni paisible, ce sont les blés et les arbres qui vibrent comme s'ils étaient vivants et passionnés de vivre, avec le vent qui les bouleverse, le jaune qui s'agite de partout et le vert qui tremble ».
J’avais eu aussi, un léger manque avec La vie rêvée d’Ernesto G. Là aussi, l’écriture m’avait séduite, mais cela ne suffit pas.