Sarah Barukh - Elle voulait juste marcher tout droit
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Elle voulait juste marcher tout droit
Sarah Barukh
Février 2017
432 pages
ISBN : 9782226329769
4ème de couverture :
1946. La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu’Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras.
C’est le début d’un long voyage : de Paris à New York, Alice va découvrir le secret de son passé, et quitter à jamais l’enfance.
Comment trouver son chemin dans un monde dévasté par la guerre ? Avec une sensibilité infinie, Sarah Barukh exprime les sentiments et les émotions d’une enfant prise dans la tourmente de l’Histoire.
Un premier roman magistral.
L’auteur (site de l’éditeur) :
Depuis l’enfance, Sarah Barukh a toujours aimé les histoires, celles qu’on lui contait ou celles qu’elle s’inventait. Elle a longtemps travaillé dans la communication, la production audiovisuelle et éditoriale. Elle voulait juste marcher tout droit est son premier roman.
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Mai 1943. Je découvre Alice, petite fille de 6 ans, laissée par sa mère, en nourrice chez Jeanne dans un petit village pyrénéens où elle va traverser la guerre. Jeanne son seul point d’ancrage qui répond à toutes les questions de l’enfant pas « Parce que c’est la guerre ». D’autres questions affluent lorsque, en 1946, sa mère, aussi maigre qu’un fantôme la récupère pour l’emmener à Paris. Une seconde vie s’offre à elle, où elle voit survivre et souffrir sa mère. Troisième départ lorsque sa mère est hospitalisée, presque mourante. Cette fois, direction les Etats-Unis chez son supposé père… Et d’autres péripéties.
Une lecture émouvante, voire lacrymale. J’aurais préféré que l’auteure s’arrête plus profondément sur les personnages de Jeanne et de la mère revenue des camps et que le livre se termine là. Les péripéties américaines sont trop invraisemblables et la fin un peu trop téléguidée.
Sarah Barukh sait très bien raconter de belles histoires car, à peine commencé, j’ai su que je ne fermerai pas la lumière tant que je n’aurai lu le denier mot. Pourtant c’est une lecture en demi-teinte. J’attends le second livre !
