Véronique Ovaldé - Soyez imprudents les enfants
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Soyez imprudents les enfants
Véronique Ovaldé
Août 2016
350 pages
ISBN : 9782081389441
4ème de couverture :
« Soyez imprudents les enfants », c’est le curieux conseil qu’on a donné à tous les Bartolome lorsqu’ils n’étaient encore que de jeunes rêveurs – et qui explique peut-être qu’ils se soient aventurés à changer le monde.
« Soyez imprudents les enfants », c’est ce qu’aimerait entendre Atanasia, la dernière des Bartolome, qui du haut de ses 13 ans espère ardemment qu’un événement vienne bousculer sa trop tranquille adolescence.
Ce sera la peinture de Roberto Diaz Uribe, découverte un jour de juin au musée de Bilbao. Que veut lui dire ce peintre, qui a disparu un beau jour et que l’on dit retiré sur une île inconnue ? Atanasia va partir à sa recherche, abandonner son pays basque natal et se frotter au monde. Quitte à s’inventer en chemin.
Dans ce singulier roman de formation, Véronique Ovaldé est comme l’Espagne qui lui sert de décor : inspirée, affranchie et désireuse de mettre le monde en mouvement
L’auteur (site de l’éditeur)
Véronique Ovaldé est née en 1972. Elle a publié huit romans dont, aux éditions Actes Sud, Les hommes en général me plaisent beaucoup et Déloger l’animal (2003, 2005) et, aux éditions de l’Olivier, Et mon cœur transparent (prix France Culture-Télérama 2008), Ce que je sais de Vera Candida (prix Renaudot des lycéens 2009, prix France Télévisions 2009, Grand Prix des lectrices de Elle 2010) et, plus récemment, La Grâce des brigands (2013).
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Nous sommes en 1983, à Bilbao, Atanasia Bartolome fillette de 13 ans pénètre dans le musée et reçoit un uppercut en découvrant une toile de Roberto Diaz Uribe « Mon corps mis à nu » « La femme était nue, le menton relevé, sa peau était bleutée, marbrée, transparente, d’une transparence maladive, épuisée, sexuelle. » C’est la première fois qu’elle est confrontée à une telle peinture. Son obsession du peintre la conduit à Paris auprès d’un russe alcoolo-tabago bizarre ayant fait une étude sur Diaz Uribe qui s’avère être son cousin. Les recherches vont étayer l’arbre généalogique.
« Soyez imprudents les enfants », c’est ce que dit une aïeule d’Atanasia à son fils parti avec Savorgnan de Brazza.
Roman d’initiation, sur la transmission, les origines familiales, comme souvent chez Véronique Ovaldé, ce livre est à la fois triste et gai doux et rugueux. Le tiroir ouvert en premier révèle ses secrets plus tard. J’aime ses personnages féminins qui osent prendre leur destin en mains. Je me suis un peu perdue dans les digressions de l’auteur et, je dois le reconnaître, quelque fois ennuyée. Atanasia, l’héroïne manque de sel ou de poivre et j’ai peiné à m’attacher à elle. Un bémol dans ma bibliographie ovaldienne. Reste que j’aime toujours autant les titres de ses chapitres dont l’originalité me plait beaucoup, tout comme la plume de Véronique Ovaldé.
Merci à lecteurs.com pour cette lecture.
Couverture