Marcus Malte - Garden of love
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Garden of love
Marcus Malte
Editions Zulma
320 pages
Janvier 2007
ISBN 978-2-84304-389-5
4ème de couverture :
Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste ! Le titre : Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu’il s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs.
Comme dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
L’auteur (site de l’éditeur) :
Marcus Malte est né en 1967 à la Seyne-sur-Mer. Il est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles dont Garden of Love (récompensé par une dizaine de prix littéraires, notamment le Grand Prix des lectrices de Elle, catégorie policier) et, plus récemment, les Harmoniques.
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Avec ce livre, je me suis offert un puzzle géant. Ce qui parait simple et limpide au début de ma lecture devient trouble, troublant. Jeu de miroirs ? Jeu de rôles ?
Marcus Malte joue sur plusieurs tableaux. Alexandre Astrid reçoit par la poste, un manuscrit anonyme qui semble être la réplique de la vie de ce policier qui se raccroche bien aux branches de sa famille pour ne pas sombrer. A nous de démêler l’histoire de la vie, du vrai du raconté.
Marcus Malte sait joue sur les ambigüités. Nous passons de l’amour à la folie. L’horreur, l’angoisse, la tendresse, les confidences, l’amitié… Tout se mélange, passé, présent. Je fus un peu perturbée au début du livre par les changements d’époque, de personnages, d’autant que deux jeunes femmes portent le même prénom. La lumière m’est venue la nuit tant ce livre m’obsédait.
Malgré ce qui semble être des embrouillaminis, ce livre est superbement bien construit. Un puzzle bien ficelé je vous dis.
La fin est superbe « J’ai senti les larmes inonder mes joues. Un flot tiède et lent et continu. Libérant la place pour quelque chose qui ressemblait effectivement à la paix. Les bulles de Schubert. Les chœurs de Fauré…. La lumière baissait avec le soir. La mer était d’un bleu de méthylène. Exactement de la couleur du ciel. »
Un livre efficace, un coup de cœur pour ce polar