Franck Perrussel, Llatie Amor Sarkissian - Sonate arménienne

 

Sonate arménienne

Franck Perrussel

Llatie Amor Sarkissian

Arcadia éditions

Mars 2015

320 pages

ISBN / 9782913019898

 

4ème de couverture :

Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire. La Guerre Mondiale et le génocide de 1915 la poussent à fuir vers l’est de la Turquie, à Van, puis en exode à Erevan, en passant par Batoum, Tbilissi et Moscou aux prémices de la Révolution russe.

Après un bref retour à Constantinople, elle doit à nouveau s’exiler à Paris où elle vit jusqu’après la deuxième Guerre mondiale, travaillant dans les ateliers de couture. Le génocide, dont elle est une des survivantes, et les aléas qui en découlent vont lui faire perdre la trace de sa fille de 4 ans, pour la retrouver 25 ans plus tard sur les quais du port de Tanger.

Arax raconte l’Histoire, entremêlée à son histoire, marquée par la quête incessante pour retrouver son enfant. Elle nous entraîne aussi dans ses histoires d’amour et évoque les personnages pittoresques qu’elle a côtoyés (on y croise entre autres l’enfant Charles Aznavour, le joaillier Jean Vendôme…).

Par la voix d’Arax, l’auteur nous fait vivre une fresque historique et intime, nous livrant un récit poignant, où l’amour de la vie, l’humour et le fantasque côtoient la tragédie et l’horreur. Soutenu par des faits et des rebondissements qui semblent parfois sortir de l’imagination alors qu’ils furent le fil de la vie d’Arax, son livre souhaite témoigner d’une histoire terrible et en parallèle transmettre la force de vie de certains de ces survivants, nous laissant un magnifique roman.

L’auteur nous offre une correspondance à sa grand-mère, mêlée de portraits de personnages. De Casablanca à Istanbul, en passant par Paris, Tanger, Cannes, Le Caire, Madrid, comme en écho au récit d’Arax, elle questionne par une écriture d’une grande tendresse la mémoire de ses origines arméniennes, s’adressant à celle qui fut son seul lien avec un passé bouleversant, grand-mère sublime et aveugle dont elle tint la plume dès son enfance. Cette correspondance réinventée est aussi un acte de reconnaissance à une personne qui lui donna malgré le tragique un immense goût de la vie et la force de pouvoir la réussir.

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La 4ème de couverture dévoile suffisamment le livre pour que je n’en rajoute pas.

Une grosse déception à la lecture de ce livre qui aurait pu être splendide. Un tel destin, en y mettant le ton, en y mettant de la vie aurait été génial.

Las ! J’ai eu l’impression de lire les retranscriptions d’une bande magnétique sans aucune réécriture. Beaucoup de lourdeur pour une femme, Arax, qui semblait si vivante. Des coquilles, fautes d’orthographe parachèvent cette fresque.

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A
C'est vraiment dommage pour le thème, mais un roman qui manque de vie, ce n'est pas intéressant. Ou alors on fait un document.
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Z
Je ne sais ce qu'ils ont voulu faire, mais je regrette la pauvreté du langage par rapport au sujet
L
Mince alors, quel dommage !
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Z
Remarque, je l'ai lu en diagonale, donc très vite
S
Rho la la quel dommage, c'est souvent l'écueil des petits éditeurs qui ne soignent pas toujours les finitions...oui il y avait de quoi faire une belle trame romanesque.
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Z
Je regrette plus l'écriture que les quelques coquilles
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