Emmanuelle Cart-Tanneur - L'effervescence du pianiste
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Editions Jacques Flament
Décembre 2014
164 pages
ISBN : 978-2-36336-153-0
4ème de couverture :
Je vous parle d’un autre monde.
Dans ce monde que j’ai inventé, les vieux papiers discutent, les saisons prennent le large, les vents fleurent bon le passé et les arbres s’évadent de prison…
Dans ces drôles de vies-là, que l’on soit enfant ou vieillard, riche ou pauvre, de chair et de sang ou bien inanimé, on n’aspire qu’à une chose : le bonheur.
Et si ce bonheur tend à se cacher parfois, tous finissent par le toucher du doigt, du bout du cœur, du pinceau ou même, pourquoi pas, de l’oreille, car il suffit de rester à l’écoute pour ne pas le rater. Alors, éclateront les couleurs, s’envoleront les carcans et résonneront les hymnes à la joie de revivre.
Des contes de fées pour adultes consentants – parce que les happy ends existent, si l’on veut bien y croire.
L’auteur (site de l’éditeur) :
Emmanuelle Cart-Tanneur est biologiste médicale à Lyon mais a laissé, depuis quelques années, sa passion pour l’écriture prendre son envol.
Ses nouvelles, tantôt noires, tantôt folles, flirtent parfois avec le surnaturel sans jamais s’éloigner pourtant du domaine des possibles.
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En fin d’année 2014, je recevais un courrier électronique d’Emmanuelle Cart-Tanneur m’annonçant la sortie de son nouveau recueil de nouvelles. Impressionnée par le précédent « Et dans ses veines coulent la sève », je me suis empressée de le commander.
Je l’ai lu à son arrivée et, tellement persuadée que je l’avais chroniqué, je l’avais rangé. Or, il n’en était rien ! Je me suis fait un plaisir d’une relecture et suis retombée sous le charme.
Ici, il faut laisser son côté cartésien au placard et se laisser bercer par les mots.
Une marchande de quatre saisons décide de vendre son étal aux enchères et, les quatre saisons, mécontentes d’être séparées, s’envolent à la recherche de la marchande. Cette nouvelle, je l’avais lue et approuvée lors d’un concours de nouvelles.
Peut-être ne le saviez-vous pas, mais les factures ont une âme, si, si, je vous le promets. Les voyages en mer peuvent révéler des failles lorsque l’on est un marin rêveur. Les fleurs, les notes de musique volent au secours d’un immense chagrin. La nuance et le ton se donnent la main pour sortir le monde de l’uniformité et réveillent le flou. Dans ce recueil vous trouverez des retours à l’enfance tentateurs et des petites filles tentatrices... Même la Vénus de Milo connaîtra le prix de la liberté.
J’aime le monde d’Emmanuelle Cart-Tanneur où les objets inanimés ont une âme, nous l’offrent avec, en prime, beaucoup de poésie. Dans ce recueil, la musique joue un grand rôle, que ce soit avec les notes ou avec les mots. J’aime beaucoup la photo de la couverture (photo de Michaël Tirat) bien qu’elle ne reflète pas la poésie, le côté positif et parfois mutin de ces nouvelles.
Merci Emmanuelle Cart-Tanneur pour ces très moments de folie douce et d’espoir. Je comprends que vous aimiez les nouvelles de Bernard Quiriny que j’ai moi-même beaucoup apprécié dans « L’angoisse de la page blanche ». Merci pour votre gentille dédicace. J’ai aimé vos bulles de légèreté.