David Guinard - L.A. pour les intimes
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L.A. pour les intimes
David Guinard
Editions Librinova
Décembre 2014
4ème de couverture :
Dix ans déjà que David Marquan a fui son passé et la France pour s’exiler à Los Angeles. Devenu un « privé » spécialisé dans les relations extraconjugales, il est aussi écrivain le dimanche, et se prend à rêver, parfois, d’une vie mouvementée, digne de son héros de papier. Et puis un jour, une femme vient le trouver pour une enquête banale : un mari volage qu’il s’agit de pister. Oui mais voilà : l’homme disparaît, et ne réapparaît qu’une fois suicidé dans d’étranges circonstances, celles d’une affaire vieille d’un an !
Marquan prend sur lui de résoudre l’affaire. Il n’a aucun indice tangible, aucune piste sérieuse, seulement cette intuition : chercher la femme… Cette femme, serait-ce Deborah McClure, épouse du sénateur et amante du mari suicidé ? L’hypothèse est… séduisante.
L’auteur (site de l’éditeur) :
Né en 1980, David Guinard se passionne dès l'enfance pour la littérature, et ponctue ses lectures d'écrits par lesquels il espère rendre hommage à ses auteurs fétiches. Il démarre son premier roman à 14 ans, qu'il laisse inachevé, et s'essaie successivement au théâtre, au roman d'aventure et au roman historique. L.A. pour les intimes, un roman noir, est le premier qu'il essaie de faire publier, afin de partager sa passion pour l'écriture avec d'autres lecteurs que ses amis proches.
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Cher David,
Permettez qu’entre pays j’opte pour votre seul prénom. Vous m’avez contacté pour que je lise ce livre. A un chti gars de Moulins, je n’allais pas dire non. De plus, comme je n’ai pas de liseuse, vous avez eu la délicatesse de m’envoyer un exemplaire papier. Je vous en remercie d’autant plus que ce livre est autoédité. Lorsque j’ai vu l’épaisseur du livre, je fus un brin épouvantée !
Le début du livre donna raison à mon épouvante. Des longueurs, des digressions… Une grosse envie de fermer le livre ou de lui demander d’accélérer le pas. « C’est pas tout ça mon gars, mais t’as une enquête à mener, un ou plusieurs coupables à trouver. Alors, arrête de parler pour ne rien dire et fonce ». Il a dû m’écouter râler car, l’enquête démarre et je me sens mieux. Je n’ai plus lâché le livre jusqu’à la fin.
Cher David, vous maitrisez très bien l’imparfait du subjonctif, mais un détective dans la trentaine a-t-il ce langage fort bien troussé mais un peu lourd ? J’ai apprécié la tournure au début, mais le trop a tué le bien.
Assez de jérémiades de ma part. J’ai aimé vos clins d’œil appuyés aux vieux polars américains, la jolie secrétaire blonde secrètement amoureuse de son détective de patron, les litres de whisky, les tonnes de cigarettes, les filatures dans la vieille voiture...
Vous m’avez donné l’impression de fort bien connaître le mode de vie américain et la vie politique. Le « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais » est très prisé là-bas. Je vois qu’ils prennent également les électeurs pour des enfants, des imbéciles (pour rester polie).
Malgré un début poussif, votre intrigue est bien troussée, bien ficelée. Bon public, j’en ai apprécié les rebondissements. J’ai aimé votre amour de la langue française et votre recherche du mot juste. Cela m’a fait plaisir de lire un jeune auteur qui ne bâcle pas, qui fait l’effort d’un bon vocabulaire.
Pour le prochain, car je ne doute pas qu’il y en ait un, lâchez-vous un peu plus pour confirmer la promesse de ce premier polar.
Zazy
PS : je ne regrette pas du tout d’avoir accepter cette lecture et je vous renouvelle mes remerciements.
Allez sur le site de l’édition Librinova pour découvrir le livre version numérique. Son prix très léger (2,99€) ne peut que vous inciter à découvrir ce nouvel auteur et, ainsi, vous connaîtrez le fin mot de l'histoire.