Arnaldur Indridason - Etranges rivages
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Etranges rivages
Arnaldur Indridason
Traduction Eric Boury
Editions Métailié noir
Février 2013
300 pages
ISBN : 9782864249016
4ème de couverture :
Erlendur revient !
Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’Est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponses. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, une jeune femme a disparu dans la même région et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé… C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !
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Me voici de retour en Islande dans le froid et la neige de cet automne où Erlendur retourne dans la ferme de son enfance, pleine d’un souvenir horrible. Islande, pays fascinant, sauvage où les tempêtes hivernales sur terre et sur mer sont redoutables et redoutées. On dit que des personnes y disparaissent à tout jamais.
Ce cher commissaire Erlendur, que je retrouve avec plaisir, a grandi là dans cette ferme isolée où il campe actuellement. Les souvenirs reviennent….
Il aime cette région, il aime les vieilles histoires de personnes disparues dans la tempête. Pourtant, il y a perdu son petit frère. C’est ainsi qu’il mènera à terme, de façon officieuse, une enquête sur la disparition d’une femme lors d’un soir de grande tempête.
Arnaldur Indridason sait faire parler le vent, sait nous faire écouter cette terre islandaise, les silences, ce que l’on ne dit pas.
Arnaldur Indridason nous parle des deuils rendus impossibles par l’absence des corps, parce qu’il n’y a pas de réponses, ou pas encore, parce que tout est enfoui au fond des êtres humains. Avec une écriture simple, il nous montre la poésie de son Islande, la beauté des décors, l’âpreté de la vie, la fausse tranquillité de ces êtres.
C’est le second livre de cet auteur que je lis (l’autre étant La rivière noire) et j’ai vraiment aimé sa recherche, ses quêtes et, je l’espère, son apaisement. Je crois que je croiserai encore la route de ce commissaire et de son Islande.