Jonas Jonasson - Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
-
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Jonas Jonasson
Traduit du suédois par Caroline Berg
Editions Presse de la Cité
455 pages
Mars 2011
ISBN : 9782258086449
4ème de couverture :
Alors que tous dans la maison de retraite s'apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l'histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d'un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s'est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d'événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao Tsé-toung...
=========
Marre, pas envie, j’veux pas… et si je m’barrais, et si j’foutais le camp de c’mouroir où je ne peux même pas boire un petit coup ???? Voilà…. je l’ai fait, un bras d’honneur à sœur Alice, na, bien fait pour elle. Je n’avais rien demandé. OK, j’ai un peu perdu la main, mais si ce renard n’était pas venu zigouiller Molotov, rien ne serait arrivé !!
Excusez-moi, j’ai oublié de me présenter : Allan Karlsson, centenaire, grand baroudeur devant l’éternel, spécialiste en bombes. Mais, c’est pas l’tout, faut s’barrer d’ici avant que l’on me découvre, direction la gare routière….
Comme toujours, je n’ai rien demandé et les choses arrivent à moi. Tiens, si ce jeune homme ne m’avait pas demandé de garder sa valise pour aller chier et si mon car ne s’apprêtait pas à partir, je ne serais pas parti avec cette valise à roulette (c’est plus facile à manier vu mon grand âge !). Vous connaissez l’effet domino ? C’est l’histoire de ma vie. Pour l’épisode présent, je me retrouve pourchassé par la police, accusé de rien de moins que 3 meurtres. A mon âge, est-ce raisonnable ? Quoique…. C’était 3 vauriens, 3 loubards, et puis, ce n’est pas de ma faute (pas entièrement). En chemin, on fait des rencontres, il y a de l’entraide. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Julius, qui m’a littéralement sauvé la vie. Bon d’accord,
un homme est mort, celui de la valise à roulettes, mais quoi, ce n’est pas entièrement de notre faute, il nous a menacé et on a oublié d’éteindre la chambre froide avant d’aller nous coucher ! On lui a offert un petit voyage post-mortem à Addis-Abeba !
Une opération rondement menée n’est-ce pas ? Et ce n’est pas fini, mais je ne vais pas tout vous raconter, vous n’avez qu’à lire le livre.
Tout ça parce ce que je ne voulais pas qu’Alice la colère, l’adjoint au maire, sœur Alice et les autres fasse une réception en l’honneur de mon centenaire. Ils auraient pu me demander mon avis quand même.
Mais allez, je ne leur en veux pas, j’ai eu un anniversaire inoubliable et maintenant, je suis au soleil et heureux !!!!
Quand je repense à ma vie !!! Je n’ai pas toujours été ce vieillard chenu mais vindicatif. Je fus un brillant artificier, pardon, n’ayons pas peur des mots, un artificier de génie. J’ai ainsi côtoyé tous les Grands de ce monde Truman, Franco, Staline, Mao Tsé-toung, Brejnev…. Grâce à moi, le cours de l’Histoire a changé, vous ne me croyez pas ? Qui était à la base militaire américaine de Los Alamos, c’est moi ! Je leur ai indiqué ce qu’il fallait faire car pendant que les autres allaient chasser la donzelle, je restais à lire les bouquins de la bibliothèque. « Excusez-moi, mais je ne comprends pas pourquoi vous se séparez pas l’uranium en deux parties égales ? » ça m’a échappé, mais ils ont appliqué ce principe et la bombe a été créée. Puis tout à continué tel un maelström. Savez-vous, maintenant je peux le dire, il y a prescription, que je suis à l’origine du grand incendie de Vladivostok ?
J’ai pris un grand plaisir à lire ce livre, mais à la fin, c’était trop long, trop prévisible, les mêmes incidents produisant les mêmes effets. A moins que ce ne fût fait exprès !