Edward Kelsey Moore - Les suprêmes

 

Les suprêmes

Edward Kelsey Moore

Traduction Cloé Tralci

Editions Actes Sud

Avril 2014

320 pages

ISBN 978-2-330-01992-1

 

4ème de couverture :

Elles se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées depuis : tout le monde les appelle “les Suprêmes”, en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont, depuis leur adolescence, fait de l’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de nourritures diététiquement incorrectes tout en élaborant leurs stratégies de survie.

Née dans un sycomore, l’intrépide Odette, qui mène son monde à la baguette, converse secrètement avec les fantômes et soigne son cancer à la marijuana sur les conseils avisés de sa défunte mère, tandis que la sage Clarice endure les frasques de son très volage époux pour gagner sa part de ciel. Toutes deux ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l’existence n’a cessé de meurtrir. D’épreuves en épreuves, l’indissoluble trio a subsisté contre vents et marées dans une Amérique successivement modelée par les ravages de la ségrégation raciale, l’insouciance des années hippies, la difficile mise en route de “l’ascenseur social”, l’embourgeoisement, sous la houlette des promoteurs immobiliers, des quartiers naguère réservés aux Noirs et les nouveaux catéchismes de la modernité mondialisée.

Invitation à une lecture aussi décalée que féconde de la problématique raciale aux États-Unis, ce formidable et attachant roman de l’amitié et de la résilience emmené par d’époustouflants personnages et porté par l’écriture imagée et subversive d’Edward Kelsey Moore, s’affirme avant tout comme une exemplaire défense et illustration de l’humanisme conçu comme la plus réjouissante des insurrections.

L'auteur :

Violoncelliste professionnel à Chicago, Edward Kelsey Moore signe ici son premier roman et travaille à une suite.

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Baby love, my baby love… Qu’est-ce que j’ai pu l’écouter ! J’adorais les Suprêmes avec Diana Ross.

Par l’entremise d’Odette, Barbara Jean et Clarice, j’ai fait un très bon voyage dans l’Indiana profond et ce sur tout une vie, la leur. La ségrégation, le premier bébé né dans une clinique pour femmes blanches, l’évolution sociale des noirs…

Ce livre que beaucoup on lu m’a enchantée. Une telle amitié qui perdure malgré les aléas de la vie c’est superbe, rare et précieux.

Ces trois quinquas, non botoxées et si naturellement belles m’ont ravie. J’ai souri, pleuré, eu envie de mordre, bref j’ai vécu, à travers Odette, Barbara Jean et Clarice, une belle lecture.

Odette, si vous rencontrez de nouveau Leonor Roosevelt, trinquez à ma santé. Clarice, enfin, j’ai cru que vous alliez endurer les frasques de votre cher époux jusqu’à la fin du livre. Vivez ! Barbara Jean, la vie peut commencer à 50 ans, allez-y.

Merci Mesdames. Merci Edward Kelsey Moore pour ce superbe livre. Il me semble avoir relevé quelques phrases un peu lourdes (traduction ?), mais rien de grave, cela n’a pas terni mon plaisir de lectrice.

Ce premier roman est vraiment abouti, pas de chichis. Les mots d’Edward Kelsey Moore les fait tourbillonner, vivre, rire, pleurer, se battre avec la vie ou la mort avec une énergie bouillonnante.

Dire que je craignais de tomber sur un livre « pour filles » et que j’en retardais la lecture, alors que je suis tombée sur un livre vivant et une tranche de vie quotidienne américaine.

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T
bien aimé aussi!!!!!
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Z
Normal, c'est un bon livre !
J
Je l'ai offert à ma femme et je compte bien le lire après elle ;)
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Z
Il se lit assez rapidement, sauf si tu veux savourer
S
Bon, pardon pour les fautes j'ai honte "à la sauce" ...'craignais" plutôt que saignais...enfin bref, entre Phili et toi, vous m'avez convaincue.
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Z
voir plus bas
S
Moi aussi je craignais vraiment le livre de filles, un girls power à la sauve noire américaine, je saignais aussi les bons sentiments, mais ta chronique est tellement enthousiaste que je vais revoir mon jugement....
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Z
Je ne voudrais pas dire... Mais mon commentaire a l'air de t'avoir chamboulée ou enthousiasmée. J'aime tes fautes de frappe, ça donne une autre saveur au texte !
A
Il est toujours dans ma PAL, mais je crois que je vais l'en sortir rapidement.
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