Jean-Philippe Blondel - 06 H 41
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06H41
Jean-Philippe Blondel
Editions Buchet Chastel
03/01/2013
240 pages
ISBN : 9782283026052
4ème de couverture :
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.
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06 H 41, attention au départ, le train pour Paris va partir dans quelques secondes…. C’est ce train que Cécile Duffaut prend après avoir passé un week-end ennuyeux chez ses parents vieillissants. Mais pourquoi n’a t'elle pas pris le train du dimanche soir comme les autres fois. Pourquoi a-t-elle proposé à ses parents de rester, vu l’accueil plus que tiède de sa proposition ? Enfin, c’est fait et la voici sur le quai de la gare de Troyes à attendre ce fameux train.
Un autre passager, parmi tous les travailleurs, attend qui n’est autre que Philippe Leduc un ex de Cécile qui, par un de ces pieds-de-nez du hasard s’installe à côté d’elle pour le trajet.
Jean-Philippe Blondel alterne les chapitres où Cécile et Philippe racontent, chacun à sa façon, leur aventure qui s’est terminée en eau de boudin. Côté présent, c’est une non-retrouvaille, un refus de se parler, refus de parler du passé, mais….
Que faire avec une histoire d’amour qui s’est terminée de façon désastreuse ? Que faire quand l’autre a radicalement changé ? Faut-il renouer, faire comme si on ne se connaissait pas, fuir, se réconcilier… ils ont jusqu’à 8H15, heure d’arrivée en gare de l’Est pour agir…. ou pas.
Les destinées ne sont pas celles que l’on envisageait. Parabole de la phrase « les premiers seront les derniers » ? Le destin est ce que l’on en fait, Cécile Duffaut en est la preuve.
Un livre agréable qui se lit très vite, avec des retours sur soi car, qui n’a pas connu ces ruptures épouvantables qui laissent un goût amer ou d’inachevé. Un livre à lire dans le train, sans que ce soit, pour autant, un roman de gare.